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Le CJD interpelle Chahed sur la corruption et la contrebande

Wafa-Laamiri-CJD-Tunisie

Le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a publié jeudi un communiqué où il interpelle le gouvernement Youssef Chahed sur, notamment, la corruption et la contrebande.

Tout en présentant ses félicitations aux nouveaux membres du gouvernement et en leur souhaitant la réussite dans leurs missions respectives, afin qu’ils puissent relever les défis posés par la «situation socio-économique difficile que traverse le pays», le bureau exécutif national du CJD, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica, patronat) leur rappelle les attentes des jeunes dirigeants et souligne 4 priorités : «la lutte contre la contrebande et le marché parallèle à travers une stratégie nationale, complète et transversale, permettant ainsi à la PME tunisienne de se redresser et contribuer d’avantage à la croissance et à l’absorption du chômage» ; «la lutte contre la corruption, la malversation et le clientélisme qui gangrènent le pays depuis quelques temps, et ce, en vue de rétablir la confiance des investisseurs nationaux et étrangers et l’assainir le climat des affaires», «le renforcement de la paix sociale par le biais d’un dialogue de qualité entre les différents partenaires sociaux, tout en appliquant la loi face à tout blocage ou perturbation de l’activité économique et ce dans le respect total du droit syndical» et «l’implémentation rapide de la réforme de l’administration publique vers plus de transparence, de simplification et d’efficacité afin de faciliter et d’encourager l’investissement et la création de valeur, plaçant ainsi l’administration au rang de partenaire et non d’obstacle dans le redressement et la relance de l’économie tunisienne.»

Tout en soutenant la nomination d’un jeune à la tête du gouvernement, le CJD rappelle «la nécessité d’impliquer les jeunes dirigeants dans les concertations nationales et dans le processus de prises de décisions», car ces derniers «tiennent un rôle important dans la sphère économique privée, notamment dans le tissu économique des PME tunisiennes; un tissu qui se trouve aujourd’hui face à des défis de compétitivité et de croissance, conditions majeures de la création d’emplois», souligne l’organisation, qui se définit comme un «acteur de renforcement de la culture entrepreneuriale et du respect de la RSE».

I. B.

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