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Kerkennah : Hizb Ettahrir se félicite du départ de Petrofac

Congres-Hizb-Ettahrir

Photo d’archives. 

Les militants de Hizb Ettahrir ont observé hier un sit-in appelant les habitants de l’île de Kerkennah à résister au gouvernement et à exploiter eux-mêmes leurs richesses.

Les bannières de Hizb Ettahrir, qui sont identiques à celles des organisations terroristes, d’Al-Qaïda à Daech en passant par Ansar Charia, continuent à flotter dans l’île située au large de Sfax, où les militants de ce parti islamiste radical continuent d’alimenter les agitations sociales et d’appeler à chasser les «colons» et les «traîtres mercenaires» appelant à la négociation avec les autorités.

«On constate, aujourd’hui, qu’après la révolution, on est encore sous le joug de la colonisation. Seul le califat peut nous sauver en rassemblant peu à peu tous les musulmans, notre oumma, pour gérer ensemble nos richesses. Ici, c’est la terre de l’islam et de la Zitouna. Je vous appelle à ne pas céder, à ne pas vous soumettre et nous allons bientôt crier victoire», a lancé l’un des dirigeants du parti, appelant à la libération de Kerkennah, «une île pleine de ressources des griffes des colons.» «Tenez bon, notre rendez-vous avec la libération est pour bientôt. Tenez bon, seul un califat islamique pourra sauver notre oumma et vous allez remarquer que, bientôt, votre pouvoir d’achat va se multiplier par 4», a-t-il ajouté.

Des sources à Kerkennah ont indiqué à Kapitalis que les partisans de Hizb Ettahrir dans l’île sont une infime minorité et que leur soi-disant émir habite à Remla. «Ceux qui ont envahi l’île, au cours des dernières semaines, viennent de toutes les régions du pays et surtout de Sfax. Nous savons tous qu’un réparateur de postes de télévision à Remla, financé par son beau-frère, un homme d’affaires qui gère des salines, est derrière ces radicaux et se prend pour l’émir de Kerkennah. Cet homme d’affaires est venu de Grande Bretagne, au lendemain de la révolution. Il était, dans une autre vie, un alcoolique avant de se convertir à l’islam radical», a précisé un habitant de Kerkennah sous le couvert de l’anonymat. «Maintenant que Petrofac a fermé. Il faut appliquer la loi. C’est tout ce qu’on demande à l’Etat. Tous les fauteurs de troubles doivent être punis sinon le même scénario va se répéter dans d’autres régions et ce sera la catastrophe à l’échelle nationale», a-t-il conclu.

Z. A.

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