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Concert de l’Orchestre symphonique de Tunis à… l’îlot de Chikly

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A l’occasion de la Fête mondiale de la musique, l’Orchestre symphonique de Tunis donne rendez-vous, samedi 1er octobre, à l’îlot Chikly, au Lac de Tunis.

Il s’agit du premier événement du genre organisé dans cet îlot, hermétiquement fermé aux visiteurs entre mars et juillet. Car c’est la période de nidification des oiseaux vivant dans l’île, dont les aigrettes.

«Pour organiser cet événement, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche ne nous a donné l’autorisation qu’hier», a précisé, aujourd’hui, à Kapitalis, un responsable du commissariat régional de la culture de Tunis.

L’Orchestre symphonique de Tunis, sous la houlette du maestro Hafedh Makni, donnera un concert, samedi, à partir de 15H00, et proposera un cocktail de grands morceaux de musique classique.

L’événement étant organisé sur invitation, parce que les places sont limitées, beaucoup de mélomanes parmi le large public en  seront privés. «Cet espace protégé ne peut accueillir que 200 personnes. Il y aura des zodiacs pour transporter les invités à partir du Club El-Bouhaïra. L’opération débutera à 14H00», a ajouté notre interlocuteur.

Pour cet événement le ministre des Affaires culturelles Mohamed Zinelabidine a invité, notamment, le chef du gouvernement Youssef Chahed, qui sera accompagné de plusieurs membres de son équipe.

Il est à noter que le fort de Chikly, qui remonte à l’époque romaine, a été reconstruit au 16e siècle par Luys Perès de Varga, gouverneur espagnol de La Goulette. Il a été déclaré, en décembre 1993, patrimoine culturel national.

Le nom Chikly a été donné à l’îlot par le cinéaste tunisien Albert Samama-Chikli, qui y organisait, au début du XXe siècle, les fêtes d’une confrérie appelée «Les Pompiers de l’île de Chikly».

Délaissé pendant plusieurs décennies, le fort n’a été restauré que dans les années 1990 dans  le cadre de la coopération tuniso-espagnole, par des équipes de l’Institut national du patrimoine (INP) et de l’Université de Madrid.

Les travaux de déblaiement et de nettoyage ont lieu à partir de 1994, suivis par des fouilles archéologiques menées dès 1995.

Z. A.

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