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Nouvelle Medina : Un bébé agressé dans une maternelle

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Ghassen, 1 an et 7 mois, a été violenté dans une maternelle à la Nouvelle Medina, gouvernorat de Ben Arous. Les parents ont porté plainte et une enquête est ouverte.

Bilel, l’oncle de Ghassen, raconte à Kapitalis le cauchemar de son neveu qui est encore traumatisé et garde des traces sur son visage.

Cela s’est passé mercredi dernier. Comme tous les jours, le père de Ghassen est parti chercher son fils au jardin d’enfant de la Nouvelle Medina 3, au sud de Tunis. Il a tout de suite remarqué des traces de coups sur le visage de son enfant, qui était encore sous le choc. «Lorsque mon frère a interrogé la directrice sur les traces sur le visage de Ghassen, elle lui a répondu qu’il était tombé d’une chaise. Mais il lui a fait remarquer que les traces étaient clairement celles des doigts d’une main d’un adulte et qu’il s’agit donc d’une gifle», raconte Bilel.

La directrice a, bien entendu, essayé de démentir mais elle a fini par avouer que c’est bien une gifle et que c’est sûrement la femme de ménage qui l’a frappé. On apprendra par la suite que le petit enfant ne voulait pas dormir et on l’a giflé pour le faire taire.

«On a emmené Ghassen chez le médecin. Ce dernier a confirmé qu’il a été victime de plusieurs coups et lui a prescrit un certificat médical de 15 jours. Et nous avons déposé plainte. Ghassen est choqué et ne parle pas. Lorsqu’il entend des cris, il prend peur se met à pleurer très fort», raconte encore l’oncle.

La famille de Ghassen refuse de retirer sa plainte, comme le lui ont demandé des voisins. Ces derniers, qui appartiennent au parti islamiste Ennahdha, tout comme la directrice de la maternelle, leur ont parlé de pardon et une miséricorde, mais les parents sont déterminés à faire sanctionner les agresseurs de leur bébé.

«Ils vont être convoqué par la police et devront s’expliquer sur cette affaire», ajoute Bilel, qui précise que des agents de police ont tenté de «raisonner» le père de la victime, qui est policier lui-même, tout comme l’époux de la directrice du jardin d’enfant. On voulait enterrer l’affaire entre collègues…

Y. N.

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