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La Tunisie va créer un centre d’étude sur la lutte contre la corruption

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Chawki Tabib.

L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) lancera bientôt un Centre d’études, de formation et d’information sur la lutte contre la corruption.

Selon Samia Kamarti, coordinatrice du projet, ce centre aura pour mission de mettre en place un programme pour la prévention et la lutte contre la corruption, qui comprendra une série d’activités éducatives et culturelles. Il ciblera les enfants, les jeunes et les universitaires, a-t-elle ajouté, dans une déclaration à l’agence Tap, en marge d’un atelier sur la culture de la lutte contre la corruption organisée, jeudi, à Tunis, par l’INLUCC.

Le centre aura, également, pour mission de mettre en place une documentation et une base de données sur le phénomène de corruption afin de faciliter la tâche de l’INLUCC et des établissements et organismes concernés par la lutte contre ce fléau, a-t-elle encore expliqué.

«Placé sous la tutelle de l’INLUCC, ce centre se veut une salle d’opérations dans notre combat contre la corruption», a souligné, pour sa part, Chawki Tabib, président de cette instance, ajoutant que le lancement officiel de ce centre est prévu pour le 9 décembre prochain à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la corruption.

«Nous en avons besoin pour diagnostiquer les établissements et secteurs affectés par le phénomène de corruption, définir les objectifs et mettre en place une feuille de route», a-t-il encore précisé, ajoutant que l’instance est appelée à faire un travail stratégique et que au moins 6 de ses 9 missions ne peuvent être assurées sans l’aide de ce centre.

«Nous avons besoin d’un tel centre pour proposer, par exemple, des politiques de lutte contre la corruption, donner un avis sur les projets de loi relatifs à la lutte contre la corruption, mettre en place une base de données sur la corruption en Tunisie, organiser des campagnes de sensibilisation contre ce fléau ou encore faire des études et des recherches s’y rapportant», a expliqué Chawki Tabib.

Outre le gouvernement tunisien, ce centre a bénéficié de l’aide du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) et de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica).

I. B. (avec Tap).

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