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The Residence : Un festival gastronomique aux saveurs d’Espagne

The Residence, l’un des fleurons de l’hôtellerie tunisienne, organise la Semaine gastronomique espagnole et la soirée du Nouvel An à sa façon.

Par Anouar Hnaïne

Toujours en quête de nouveauté et d’originalité, cet établissement de Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, a choisi l’Espagne comme thème. Au programme l’incontournable musique et danse flamenco, et les spécialités culinaires ibériques, cela va de soi.

Mercredi soir, découverte des lieux. Les décorateurs ont paré les murs des leurs beaux atours, des fils de lampions dorés tombants sur un plan d’eau rempli de rose, de hauts sapins garnis et le sourire du personnel.

Sang du piment, or du safran

Essia Bennani, General manager communication et PR, épaulée par ses assistantes, ont invité une brochette de journalistes pour la découverte des spécialités servis pendant cette semaine.

Un dîner dégustation tarifé 75 DT, qui a l’avantage de faire le tour des spécialités du pays composées par le chef Jordi Gimeno, éminent représentant de Gasztrip, cuisinier au long cours qui a écumé les pays d’Est en Ouest, de l’Italie en Inde, du Maroc en Hongrie, de l’Amérique du Sud à l’Asie, etc., ses références sont inscrites au Guide Michelin, à la Fonda Xesc Gombrèn, Catalogne, ou le Restaurant Palau Reial d’Alghero en Sardaigne.

Barcelonais pur jus, il défend sa terre natale à travers les couleurs de sa cuisine, couleurs de son drapeau, comme l’affirme le critique Courtine : sang du piment, or du safran.

Gaspacho andalouse.

L’Espagne est vaste, sa cuisine riche et ses provinces offrent des spécialités à base de pommes de terre et boeuf au nord; dans le sud le riz et le porc dominent; dans les provinces pauvres du centre; on trouve le mouton, les pois chiches et les haricots secs, sur les côtes; partout on sert poissons et fruits de mer accommodés d’huile d’olive forcément.

Plats régionaux

Jordi Gimeno est voyageur : il s’inspire donc des pays qu’il visite, là où il organise ses festivals culinaires. D’où une prédilection d’adapter ses plats sans les trahir.

Départ en rouge avec un Gaspacho (crème froide de tomate et concombre) andalouse d’origine; suivie de tapas divers, des croquettes de poulet et poisson et épinard moelleux à volonté, un Xato, spécialité catalane ou salade de morue et anchois, léger sans plus.

Paella catalane. 

En plat, nous avons dégusté un Fideuà à l’aïoli, succulente, servie à même la fumante, dégageant ses arômes épicés. Puis vint le tour d’une succulente Zarzuella catalane, ce nom de plat tient ses origines d’une danse et musique du Moyen Age. Le mot est si espagnol, comme qui dirait la tauromachie ou encore le flamenco, la Zarzuella catalane (45 DT) se caractérise par l’usage de la picada, un produit «magique», épice assez piquante, nous apprend Jordi.

Notre hôte cuisinier, grand voyageur, représentant de l’Espagne dans divers festivals, donne sa touche personnelle, à la place de la picada, il a utilisé l’harissa dont il dit beaucoup de bien. «C’est un ingrédient magique, qu’il faut mettre en valeur, à utiliser avec précaution», affirme t-il.

Paëlla goûteuse au riz safrané, fruits de mer abondant et… ouverture vers le dessert. Celui-ci se résume à de «Churros » au chocolat et une crème catalane qui ressemble comme deux gouttes de liqueur à la crème brûlée.

Plus qu’un dîner c’est un court festival auquel nous avons assisté, un festival qui vous laisse un goût d’Espagne.

 

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