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Cité Ezzouhour : La police recherche les ravisseurs d’Amenallah

Amenallah (11 ans) a été enlevé, mardi, à la Cité Ezzouhour, à Tunis, par des inconnus à bord d’une voiture. Il a été battu, avant d’être relâché, peu de temps après, à Bab Saadoun.

C’est ce qu’a indiqué à Kapitalis Sofiane Hammami, le père de l’enfant, précisant qu’une plainte a été déposée contre les ravisseurs.

Il était 14h30 quand Sofiane, attablé au café, a demandé à son fils de lui acheter une bouteille d’eau, chez l’épicier situé à une centaine de mètres de là. Mais Amenallah n’est pas revenu, ce qui a inquiété le papa. L’épicier lui ayant indiqué que l’enfant ne s’était présenté, les recherches ont commencé dans le quartier, mais sans résultat.

«J’ai alerté la police et poursuivi les recherches quand une femme se présentant comme avocate m’a appelé au téléphone m’indiquant qu’elle a trouvé mon fils, en larmes, à Bab Saadoun», raconte Sofiane, qui a transporté aussitôt Amenallah à l’hôpital d’enfants.

Des policiers se sont rendus sur les lieux pour constater les traces de coups sur le corps du petit, qui leur a expliqué que 2 individus à bord d’une voiture de la marque Mercedes, de couleur noir et aux vitres teintées, l’ont  intercepté et demandé à lui parler.

«Amenallah a refusé de parler à ces inconnus.  Mais un homme corpulent, barbu et portant une casquette est descendu de la voiture et l’a fait monter de force», a précisé le père, ajoutant : «Plus il criait, plus l’homme le frappait, mais en arrivant au niveau de Bab Sadoun, Amenallah a profité de l’embouteillage pour se mettre à frapper encore plus fort, avec ses mains et ses pieds, les portières et les vitres, tout en criant au secours. Craignant d’être démasqués, ses ravisseurs l’ont fait descendre et ont pris la fuite».

L’enfant, encore dans un état de choc, est parvenu à faire une description précise de l’un des ravisseur. S’agissant du deuxième, il a dit à la police qu’il pourrait le reconnaître en le voyant. «Je n’oublierai jamais son visage», a lancé Amenallah, un brillant élève et un footballeur qui évolue avec les minimes du Club olympique des transports (COT).

Sofiane Hammami a précisé n’avoir aucun problème avec quiconque et rejette la piste d’une vengeance ou d’un règlement de compte. Inquiet pour son enfant qui fait des cauchemars à répétition, il est néanmoins content que le petit n’a pas été violé.

«Je vais l’emmener chez un psychologue pour l’aider à dépasser cette épreuve. Les ravisseurs doivent être arrêtés avant qu’ils ne réussissent à atteindre leur but avec un autre enfant», a-t-il conclu.

Y. N.

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