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Une Britannique séduite et rackettée par un migrant tunisien

Mohamed Bajjar, un migrant tunisien à Calais, en France, a entretenu une relation avec la militante humanitaire britannique, Clare Moseley, avant de l’escroquer.

Par Marwan Chahla

Une volontaire britannique a quitté époux et domicile pour la «jungle de Calais» où elle est tombée amoureuse d’un jeune réfugié tunisien – alors qu’elle interdisait aux membres de son association tout acte sexuel avec les migrants…

Clare Moseley, fondatrice de l’association caritative Care4Calais, a entretenu une relation avec Mohamed Bajjar, un migrant tunisien, un fait connu par la majorité des pensionnaires du camp de réfugiés de la «jungle de Calais», au nord de la France, et par les humanitaires qui opèrent dans ce centre.

Au début du mois courant, la rumeur a circulé que la citoyenne britannique, âgée de 46 ans, a mis fin à cette relation avec le jeune tunisien, âgé de 27 ans – qui lui aurait extorqué plusieurs milliers de livres sterling, selon le quotidien britannique ‘‘The Sun’’.

Avant la fin de cette aventure, Clare Moseley, a été plus que loquace dans sa vigoureuse opposition aux relations sexuels que des humanitaires peuvent avoir les réfugiés.

Des proches de Mme Moseley ont déclaré que Mohamed Bajjar avait menacé son amie britannique de tout divulguer sur cette relation à son époux et même de faire parvenir à ce dernier des photos attestant de cette relation.

L’association Care4Calais a été fondée en 2015, après que Mme Moseley ait été émue jusqu’aux larmes par le sort des migrants vivant dans la «jungle de Calais», cet ensemble de camps de migrants et de réfugiés installés, depuis le début des années 2000, aux abords de l’entrée française du tunnel sous la Manche qui relie la France et le Royaume-Uni.

Une fois Care4Calais officiellement reconnue, Clare Moseley s’est mise en ménage avec Mohamed Bajjar, un ancien marchand boursier qui est devenu le garde du corps et le traducteur de l’humanitaire britannique.

Une source a déclaré au ‘‘Sun’’ que «Clare Moseley était follement amoureuse de Kimo (surnom de Mohamed Bajjar, ndlr) et là elle ne sait plus comment se dépatouiller, car il y a un sérieux risque qu’elle perde la direction de son association. Tout le monde ici, dans le camp, savait qu’ils sortaient ensemble. D’ailleurs, la plupart des migrants pensaient qu’ils étaient mari et femme, tellement on les voyait tout le temps ensemble…»

Puis, d’un seul coup, ce fut le revirement total: aujourd’hui, Mme Moseley accuse Mohamed Bajjar de lui avoir soutiré beaucoup d’argent, en prétendant qu’il en avait besoin pour aider sa famille en Tunisie. Le 6 janvier, Bajjar a été arrêté pour suspicion de vol du téléphone de Clare Moseley.

Après un bref séjour où elle a retrouvé son époux Benjamin, 38 ans, et le domicile conjugal – un 5-pièces d’une valeur de 700.000 livres, soit près de 2 millions de dinars tunisiens ! – à Wirral, dans le Merseyside, centre-est de l’Angleterre, Mme Moseley a repris du service au port français de Calais, tout gardant «une distance de sécurité» d’environ deux kilomètres entre elle et Mohamed Bajjar.

Le ‘‘Sun’’ a également pris le soin d’«enrichir» son enquête en ajoutant que Bajjar n’en était pas à sa première supercherie. Le quotidien rapporte qu’il y a six ans, à Sousse, Kimo aurait tenté d’arnaquer une autre citoyenne britannique à laquelle il avait promis le mariage – contre 1500 livres sterling (4250 dinars) dont il avait besoin pour payer ses frais de visa.

Le ‘‘Sun’’ a aussi déterré un reportage, réalisé l’année dernière par la ‘‘Channel 5’’ britannique, où Mohamed Bajjar prétendait être un réfugié syrien tentant d’échapper à l’organisation terroriste de l’Etat islamique (EI, Daêch).
Bref, plus rien ne va pour le Don Juan tunisien… ni pour Clare Moseley qui a été élue parmi les «Six femmes de l’année 2015» par le quotidien britannique ‘‘The Guardian’’.

Source: ‘‘Daily Mail’’.

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