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Foot-CAN 2017 : Face à l’Algérie, les Tunisiens ont forcé la chance

Hier, face aux redoutables Algériens, la chance a été du côté des Tunisiens. Il reste à espérer qu’il en sera de même contre le Zimbabwe, le lundi 23 janvier courant.

Par Dr Mounir Hanablia *

Vainqueurs des Algériens, jeudi soir, au 1er tour de la CAN 2017, au Gabon (2-1), les Tunisiens ont eu le mérite d’y croire, et d’essayer selon leurs moyens. Ils ont réussi deux buts. Le premier sur un centre angle fermé de Youssef Msakni dévié par un défenseur adverse, la balle prenant une trajectoire courbe inattendue et se logeant dans le petit filet opposé, hors de portée du gardien. Le second suite à une bévue caractérisée du défenseur algérien tentant une passe de la tête vers son gardien des… 35 mètres que Wahbi El Khazri eut le mérite d’intercepter avant d’être crocheté dans les 18 mètres face au gardien adverse par le même défenseur rapidement revenu.

A 1-0, le coach tunisien Henri Kasperczak s’était déjà permis de revenir vers ses premiers amours, un double rideau défensif avec un seul attaquant en pointe. A 2-0, cette tactique devint un luxe. Bref, hier la chance était du côté des Aigles de Carthage, face à une sélection algérienne bourrée de talents mais qui n’a pas honoré sa réputation de foudre de guerre.

Après la défaite au premier match contre le Sénégal (2-0), malgré une bonne seconde mi-temps et de nombreuses occasions de buts lamentablement ratées, cette victoire vient à point nommé pour relancer les coéquipiers du gardien Aymen Mathlouthi, qui eut le mérite de sauver plusieurs buts tout faits, au premier comme au second match.

Le prochain adversaire de la Tunisie, le Zimbabwe (auteur d’un nul 2-2 face à l’Algérie et d’une défaite, hier, contre le Sénégal (2-0), est équipe très rapide et qu’il ne faut nullement sous-estimer. Espérons que les Tunisiens, à défaut de forcer leur talent, sauront forcer une nouvelle fois la chance.

Etant donné qu’un match nul assurera la qualification, il est à craindre que Henryk Kasperczak nous fasse goûter, encore une fois, la potion amère de l’ennui en alignant l’équipe défensive qu’il affectionne avec un seul attaquant, chargée de tenir le résultat. Pas sûr que cela soit la bonne formule pour se qualifier. Mais il faut faire confiance à l’esprit collectif des Tunisiens et à leur volonté de montrer qu’ils ne manquent pas de talent même s’ils ne comptent pas parmi eux de grosses stars, comme la plupart des autres sélections africaines.

* Cardiologue, Gammarth, La Marsa.

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