Moncef Marzouki, l’ex-président par intérim, ici avec l’émir du Qatar.
Les insultes de Moncef Marzouki contre son peuple, dans une interview diffusée par Al-Jazeera, n’ont pas été appréciées par les Tunisiens. C’est un euphémisme.
Suite à cette interview de 49 minutes, accordée par Moncef Marzouki à à l’émission « Al Mouqabala » (La rencontre), sur la chaîne de télévision qatarie et diffusée dans la soirée du jeudi 10 février 2017, et dans laquelle l’ancien président par intérim qualifie les Tunisiens de peuple immoral, des milliers d’internautes tunisiens se sont déchaînés contre lui sur les réseaux sociaux, lui rendant la monnaie de sa pièce avec des expressions peu amènes.
«Après mon retour de Paris, où j’ai vécu quinze ans et me suis habitué à vivre comme les gens de France, j’ai découvert en Tunisie la tromperie, le mensonge, la corruption», a-t-il notamment dit.
La comédienne Leila Toubel est parmi les nombreux Tunisien(ne)s qui ont été choqués par les propos de M. Marzouki.
Jointe au téléphone par Kapitalis, elle a indiqué avoir déjà envoyé à son avocate le lien de l’interview, où l’ancien président par intérim insultait le peuple tunisien. «En tant que Tunisienne, je dois agir pour que cet homme, qui n’aurait jamais dû être notre président, cesse de nous insulter».
Le fait que M. Marzouki a choisi une télévision étrangère pour insulter son peuple a aggravé son cas aux yeux de ses compatriotes, qui ne lui pardonnent pas d’être le larbin de service des Qataris, toujours prêt à faire des courbettes à l’émir du Qatar, son bailleur de fonds.
Z. A.
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