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La Tunisie prévoit une croissance de 2,3% en 2017 et 2,8% en 2018

Selon des prévisions de la Banque centrale de Tunisie (BCT), la croissance économique, estimée à 1,3% en 2016, devrait passer à 2,3% en 2017 et 2,8% en 2018.

Dans sa note sur les ‘‘Évolutions économiques et monétaires et les perspectives à moyen-terme’’, du mois de février 2017, la BCT estime que la croissance économique, évaluée aux prix constants 2010, devrait se maintenir, en 2016, sur une trajectoire légèrement ascendante avec un taux annuel de 1,3% contre 1% en 2015, avant de passer à 2,3% et 2,8%, respectivement, en 2017 et 2018.

En 2016, le taux d’inflation a été à son plus bas niveau depuis 2012, soit 3,7% contre 4,9% une année auparavant, en dépit de la résurgence des tensions inflationnistes vers la fin de l’année, portant le taux d’inflation à 4,2% en glissement annuel, en décembre 2016.

En revanche, la note relève une plus grande persistance de la composante sous-jacente de l’inflation (hors alimentaire frais et administrés) qui s’est maintenue sur un palier relativement élevé, soit 5,2% contre 5,3% en 2015.

Les perspectives de l’inflation sont orientées à la hausse avec un taux de 4,8% au terme du premier trimestre 2017 et un taux moyen de 4,7% pour toute l’année 2017.

«La politique budgétaire est de plus en plus contrainte par la hausse structurelle des dépenses courantes et la faiblesse des ressources, limitant ses marges de manœuvre pour mener une politique contra-cyclique», ajoute la note.

Quant à la balance courante, elle «demeure fragilisée par l’ampleur du déficit énergétique, la part de plus en plus grandissante des importations non productives et par un secteur touristique qui peine à se relever, exacerbant les pressions sur les réserves de change.»

Les crédits à l’économie ont été renforcés, au cours de l’année 2016, bénéficiant aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers.

La note de la BCT souligne, par ailleurs, «la poursuite des pressions sur la liquidité bancaire dans le sillage d’un déficit courant toujours important, induisant un déséquilibre permanent entre l’offre et la demande de devises sur le marché des changes, et une intervention accrue de la BCT sur ce marché pour lisser ce déséquilibre, en plus de l’effet de la hausse importante des billets et monnaies en circulation.»

Source : communiqué.

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