Le Front populaire (FP) n’exclut pas de participer à la prochaine élection municipale à travers des alliances avec d’autres partis et composantes de la société civile.
C’est ce qu’a indiqué le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad), dans une déclaration à l’agence Tap, à l’occasion du 1er congrès de la ligue régionale de son parti à Manouba, dimanche 12 février 2017, ajoutant que «le Front populaire (composé de partis de gauche et nationalistes arabes, dont le Watad, Ndlr) est en train d’étudier toutes les options possibles et que le choix de participer à travers des listes communes regroupant le Front populaire et d’autres partis ayant la même base idéologique, mais aussi certaines composantes de la société civile».
D’autre part, Zied Lakhdar a critiqué le bilan du gouvernement de Youssef Chahed estimant qu’il «est incapable de lutter contre la corruption et l’évasion fiscale».
«Le gouvernement Chahed mise sur l’emprunt auprès des bailleurs de fonds étrangers, ce qui aura pour conséquence l’affaiblissement de l’économie nationale et du pouvoir d’achat du citoyen», a-t-il expliqué, précisant que l’alliance gouvernementale (associant Nidaa Tounes et le parti islamiste Ennahdha) cherche à «brouiller les pistes» et «n’a pas la volonté de dévoiler certaines vérités, en particulier celle relative aux assassinats politiques qui se sont produit lors du gouvernement de la Troïka (l’ancienne coalition gouvernementale conduite par Ennahdha, Ndlr), et notamment celui de Chokri Belaid, l’ex-secrétaire général du Watad.»
Il est à rappeler qu’on vient de commémorer, en Tunisie, le 3e anniversaire de l’assassinat de ce leader de gauche, tué le 6 février 2013 par des extrémistes religieux, crime dont le FP attribue la responsabilité à Ennahdha, qui, sous son règne, de janvier 2012 à janvier 2014, a laissé prospérer, par laxisme ou calcul politique, les groupes extrémistes religieux et les cellules terroristes.
A. K.
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