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Droits de l’homme : Jhinaoui conduit la délégation tunisienne à Genève

Khemaies Jhinaoui présidera la délégation tunisienne à la 34e session du Conseil des Nation unies pour les droits de l’homme, à Genève, en Suisse, du 27 février au 1er mars 2017.

Le ministre des Affaires étrangères prononcera, à cette occasion, un discours devant les participants à ce conseil.

Dans une déclaration rendue publique samedi 25 février 2017, le ministère des Affaires étrangères indique que «la participation de la Tunisie (…) revêt un intérêt particulier, après l’élection de la Tunisie en tant que membre du conseil pour la période 2017-2019.»

L’élection de la Tunisie par une majorité de 189 pays témoigne de l’attention particulière accordée par le reste du monde à l’expérience tunisienne de transition démocratique et le progrès réalisé dans le domaine du respect des droits humains, ce qui a valu à la Tunisie sa désignation en tant que coordinateur du groupe africain pour les droits de l’homme.

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères ajoute que la 34e session du conseil des droits de l’homme «sera l’occasion pour la Tunisie d’inciter les Etats amis à fournir plus de soutien à l’expérience démocratique tunisienne naissante et d’insister sur le rôle de la communauté internationale dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et pour l’éradication du phénomène du terrorisme qui menace la paix et la sécurité dans le monde, en vue de gagner la bataille du développement dans un monde plus juste et équilibré et ce à travers l’engagement de tous les Etats à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 élaboré par les Nations unies».

D’autre part, il est important de noter que la 34e session du conseil des Nations unies pour les droit de l’homme intervient dans un contexte particulier pour la Tunisie, après la publication, au cours de ce mois de février 2017, d’un rapport d’Amnesty international, faisant part de la persistance de la pratique de la torture dans les prisons et les centres de détention en Tunisie, constat qui a été confirmé par le rapport annuel de l’Organisation tunisienne contre la torture (OTCT) présidée par Radhia Nasraoui.

Cette participation vient donc au bon moment pour permettre à la Tunisie de dissiper les doutes qui commencent à planer concernant sa volonté politique de lutter contre les atteintes aux droits de l’homme et, notamment, contre la pratique de la torture par ses forces sécuritaires.

Abderrazek Krimi

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