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Energie: Le champ de Chouech Es-Saïda de nouveau à l’arrêt

Serinus Energy annonce, une nouvelle fois, sa décision de suspendre «temporairement» l’activité sur son champ de Chouech Es-Saïda – en raison d’une grève…

Déjà, le 10 janvier dernier, la direction de Serinus a été contrainte d’interrompre les opérations de Chouech Es-Saïda, avec la promesse faite aux employés de la compagnie canadienne de la reprise de service le 1er février 2017.

Encore une fois, en raison d’un nouveau préavis de grève émis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Serinus, «par soucis de sécurité, se trouve dans l’obligation de fermer ses installations, en attendant le rétablissement des conditions normales de travail», indique le communiqué du pétrolier canadien.

L’UGTT justifie son appel à une grève de 5 jours par le fait que Serinus ait décidé de se séparer de 14 de ses agents sur le total de ses 52 employés opérant sur Chouech Es-Saïda.

Ces licenciements, selon l’employeur canadien, trouvent leur explication dans les difficultés conjoncturelles que traverse la compagnie – et, d’une manière plus générale, le secteur pétrolier dans la région et au niveau mondial.

Serinus insiste également qu’étant donné les circonstances elle est «dans son droit de recourir à ces mises à pied, c’est-à-dire dans le respect des lois, des règlements et du code de travail» en vigueur en Tunisie.

Bien évidemment, pour le personnel affecté par ces licenciements, le motif structurel ou économique sur lequel s’appuie la compagnie canadienne ne convainc pas…

Selon Serinus, durant le mois de février 2017, le champ de Chouech Es-Saïda a produit une moyenne quotidienne de 130 barils équivalent pétrole.

Marwan Chahla

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