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Indice mondial de l’innovation : La Tunisie classée 77e

Le Global Innovation Index (GII), l’indice mondial de l’innovation, dans sa 9e édition relative à l’année 2016, a classé la Tunisie au 77e rang.

Dépassée par le Maroc (72e) et la plupart des pays arabes du Golfe, la Tunisie accuse un léger recul par rapport à son classement de 2015 (76e). Elle devance, cependant, les pays africains, dont le meilleur classement est assuré par le Rwanda (80e).

Créé en 2007, l’indice mondial de l’innovation vise à saisir les diverses facettes de l’innovation et à fournir les outils qui peuvent aider à adapter les politiques pour promouvoir la croissance à long terme de la production, l’amélioration de la productivité et la croissance de l’emploi.

Il aide, ainsi, à créer un environnement dans lequel les facteurs d’innovation sont continuellement évalués, constituant de la sorte une base de données riche de métriques détaillées pour les économies mondiales.

L’édition 2016 qui a concerné 128 économies représentant 92,8% de la population et 97,9% du PIB mondiaux est co-publiée par l’Université Cornell, l’ ‘Institut européen d’administration des affaires (Insead) et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), une agence des Nations Unies.

Le noyau du rapport GII consiste en un classement des capacités et des résultats d’innovation des économies mondiales.

La Tunisie a obtenu le score de 30,6 en 2016 contre 33,5 en 2015. Ce retard s’est accumulé depuis l’année 2012 qui a enregistré le score le plus élevé (36,5).

Au cours des neuf dernières années, le GII s’est imposé comme une référence sur l’innovation permettant de mieux comprendre, en détail, les aspects humains de l’innovation, facteur essentiel pour concevoir des politiques qui aident à promouvoir le développement économique et les environnements les plus riches propices à l’innovation localement.
S’inspirant des dernières recherches sur la mesure de l’innovation, le GII est un projet en évolution qui s’appuie sur ses éditions précédentes tout en intégrant les données nouvellement disponibles.

Il repose sur deux sous-indices – l’innovation et son rendement – qui sont chacun construits autour de cinq piliers clés.

Ces clés captent les éléments de l’économie nationale qui permettent des activités innovatrices en rapport avec les institutions, le capital humain, la recherche, l’infrastructure, la complexité du marché, la connaissance et la technologie…

Wajdi Msaed

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