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Jomaa : Les élections anticipées ne sont pas la solution

Pour Mehdi Jomaa, la crise actuelle en Tunisie ne sera pas résolue par un simple changement de l’équipe gouvernementale.

L’ancien chef de gouvernement provisoire et président du parti Alternative tunisienne (Al-Badil), nouvellement fondé, Mehdi Jomaa a déclaré, samedi 6 mai 2017, que les appels au retrait de confiance du gouvernement Youssef Chahed et la tenue d’élections législatives anticipées ne constituent pas la solution adéquate pour sortir le pays de la crise économique et sociale actuelle.

La succession de trois gouvernements en seulement deux ans après les élections démocratiques et transparentes de 2014 enverra un signe négatif et aggravera la crise.

S’exprimant lors d’un meeting de son parti à Mahdia, M. Jomaa a considéré que la sortie de la crise nécessite un climat de stabilité politique. Aussi la composition, l’organisation et la méthodologie de travail du gouvernement doivent-elles changer, a-t-il préconisé.

Ces propos de Mehdi Jomaa viennent en réponse aux appels lancés par certains dirigeants politiques, à l’instar de Mohsen Marzouk secrétaire général de Machrou Tounes, qui a parlé de la «fin politique et morale du gouvernement de Youssef Chahed» et appelé à des élections législatives anticipées, ou encore Ridha Belhaj, président de l’Instance dirigeante de Nidaa Tounes, qui a appelé à un nouveau dialogue national qui ne soit pas initié ni conduit par le président de la république, attribuant ainsi l’échec du gouvernement d’union nationale à Beji Caïd Essebsi.

A. K.

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