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Shell se déchargerait de ses actifs gaziers en Tunisie

La compagnie pétrolière néerlandaise Royal Dutch Shell (RDS) cherche à se délester de ses champs gaziers en Tunisie, dans le cadre de son plan de cession.

C’est ce qu’a rapporté, aujourd’hui 18 mai 2017, l’agence Reuters.

Ces actifs tunisiens de la RDS, qui représentent quelque 65% de la production gazière totale de la Tunisie, ont été acquis par la compagnie pétrolière néerlandaise, l’an dernier, dans le cadre de la prise de contrôle par Shell du Groupe British Gas (BG), pour un montant de 54 milliards de dollars (près de 130 milliards de dinars tunisiens).

Les actifs gaziers tunisiens que Shell met en vente comprennent deux gisements gaziers offshore – Miskar, un site gazier appartenant dans son intégralité à la RDS, et Hasdrubal, gisement détenu à 50% par Shell –, ainsi qu’une installation de production de gaz à terre.

En 2015, les trois champs gaziers dont Shell compte se séparer produisaient 30.000 barils équivalent pétrole par jour, selon le rapport annuel du Groupe BG pour la même année.

Selon des sources industrielles et une source bancaire dignes de foi, Shell espère recueillir de cette vente près de 500 millions de dollars, soit environ 1,2 milliard de dinars tunisiens.

Une porte-parole de la RDS, contactée par Reuters, a refusé de commenter cette information.

Au cours de l’année dernière, Shell s’est séparé de plus de 20 milliards de ses actifs (48 milliards de dinars tunisiens) dans le cadre de son programme de désinvestissements de 30 milliards de dollars (72 milliards de dinars tunisiens) visant à réduire son endettement suite à l’acquisition de BG.

Marwan Chahla

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