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Karim Helali : Nous détenons des preuves contre Mehdi Ben Gharbia

Karim Helali a indiqué que les membres de son parti soutiennent les récentes accusations portées par Yassine Brahim, le président d’Afek Tounes, à Mehdi Ben Gharbia.

Dans une déclaration faite à l’issue de la réunion périodique du parti, samedi 17 juin 2017, le député et président du bureau politique d’Afek Tounes a affirmé que les propos de Yassine Brahim, mercredi 14 juillet, dans l’émission ‘‘Midi Show’’ sur Mosaïque FM, sont «un cri d’alarme face à la situation politique insupportable jamais connue en Tunisie auparavant.»

Il est à rappeler que, dans son entretien avec Mosaïque FM, Yassine Brahim avait déclaré que la condition préalable pour la réussite de la guerre contre la corruption est «d’assainir le gouvernement des éléments impliqués dans des affaires louches», citant nommément Mehdi Ben Gharbia, ministre des Relations avec les instances constitutionnelles et la Société civile.

Insistant sur la nécessité pour le gouvernement Chahed d’être au-dessus de tout soupçon, Karim Helali a indiqué, de son côté, que son parti détient tous les documents qui prouvent l’implication de M. Ben Gharbia dans des affaires de corruption, notamment les passe-droits dont bénéficiait sa société, World Freight Service (WFS), spécialisée dans le fret aérien, auprès de la compagnie aérienne nationale Tunisair et qui font l’objet de poursuites judiciaires.

Il est à noter que les dirigeants d’Afek Tounes ont exprimé, ces derniers jours, leur inquiétude face à ce qu’ils considèrent comme une campagne menée contre les ministres issus de leur parti dans le gouvernement d’union nationale.

Évoquant la convocation du ministre de l’Environnement et des Affaires locales, Riadh Mouakhar, par le ministère public, pour être entendu dans l’affaire du contrat signé avec son conseiller, l’enseignant universitaire Mounir Ferchichi, et la campagne qui viserait, selon eux, la ministre de la Santé Samira Merai, ils n’écartent pas la possibilité que leur parti soit amené à claquer la porte du gouvernement pour rejoindre l’opposition.

A. K.

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