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La Franco-tunisienne Khedher fait son entrée au parlement français

La Franco- Tunisienne Anissa Khedher a franchi le pas de la société civile à la vie politique en arrachant son siège à l’Assemblée nationale française.

La candidate de La République en marche (LREM), Anissa Khedher, 37 ans, a obtenu 50,6% des voix exprimées dans la 7e circonscription du Rhône, centre-ouest de la France, lors du second tour des législatives françaises, dimanche 18 juin 2017. Elle a devancé son adversaire du parti Les Républicains, le maire de Rillieux-la-Pape, Alexandre Vincendet, de 248 voix.

Cette courte victoire d’Anissa Khedher ne réduit en rien l’intérêt de la carrière de cette infirmière qui a décidé de se réformer professionnellement, «en se finançant elle-même» pour devenir cadre de santé, et qui a su trouver l’énergie et le temps suffisants pour l’engagement social et politique.

En effet, en 2008, à l’âge de 28 ans, la Franco-tunisienne devient conseillère municipale, découvre ainsi les arcanes du pouvoir local, s’investit dans sa ville et affûte ses armes.

En décembre dernier, elle rejoint le comité local du mouvement d’Emmanuel Macron, En Marche! (EM). Et depuis cette date, Anissa Khedher a été omniprésente à l’échelle du département du Rhône et partie prenante dans l’action qui a ouvert la voie de l’Elysée au plus jeune président de la République française.

France 3 Régions.

Pour ainsi dire, la Franco-tunisienne a été un membre actif de cette nouvelle génération de politiciens français qui ont résolument décidé de reconstruire le système politique français de fond en comble.

Cette vague montante de femmes et d’hommes politiques français, qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir, laminé la droite et la gauche traditionnelles et sensiblement rajeuni et féminisé l’Assemblée nationale française, n’a pas hésité à emprunter à la Révolution tunisien son slogan «Dégage!» pour exprimer sa détermination à se débarrasser de «l’ancien système»…

Pour décrire le séisme politique auquel nous assistons depuis quelques mois en France, les spécialistes utilisent le néologisme de «dégagisme»

Marwan Chahla

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