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Foot-Club africain : Encore une grève des joueurs

Les joueurs du Club africain (CA) ont séché la séance d’entraînement nocturne de vendredi 23 juin 2017.

Ils étaient tous présents au parc A, mais n’ont pas voulu quitter les vestiaires. Motif de cette nouvelle grève : ils n’ont pas touché leurs salaires.

Après palabres avec le coach Chiheb Ellili et le directeur sportif Samir Sellimi, et dans l’impossibilité de joindre le président du club Slim Riahi, ils sont tous repartis.

Les joueurs, qui viennent de remporter deux victoires très importantes en Coupe de Tunisie puis en Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) espèrent une solution très rapide à ce problème avant leur prochain match au Nigeria face à Rivers United.

Quelques jours après les succès en Coupe de Tunisie face à l’US Ben Guerdane, puis face au FUS Rabat, on pensait logiquement que le président du club allait enfin honorer ses engagements contractuels avec les joueurs. La réalité est tout autre !

D’ailleurs, le gardien de but Farouk Ben Mustapha n’a pas encore signé un prolongement de 3 saisons avec le club parce qu’il n’a pas encore touché des arriérés de la saison écoulée !

En attendant le règlement de l’affaire aujourd’hui (ou un autre jour !), le problème des salaires envenime les rapports entre joueurs et direction du club.

Début mars dernier, les joueurs ont refusé de débuter le stage de préparation en vue de la rencontre face à l’US Ben Guerdane en Ligue 1.

Un mois après, les joueurs ne se sont pas rendus à l’aéroport de Tunis-Carthage pour partir à l’île Maurice en vue de disputer un match de la coupe de la CAF. Ils exigeaient le paiement de leurs salaires des 4 derniers mois. Des promesses ont été avancées et le groupe a pris l’avion.

Début mai 2016 les joueurs ont refusé de s’entraîner et une séance d’entrainement a été annulée. Les joueurs protestaient contre les atermoiements de la direction concernant le non-paiement des salaires des mois de janvier, février, mars, avril ainsi que les primes des victoires.

Les «Clubistes» ne veulent plus recevoir de promesses et veulent des faits avant de reprendre les entraînements.

H. M.

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