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Que fait l’International Union For Muslim Scholars en Tunisie ?

Une succursale des Frères musulmans, officiellement implantée en Tunisie, est en train de promouvoir l’extrémisme religieux dans le pays.

Par Imed Bahri

L’Union internationale de ulémas musulmans, une succursale de l’Organisation internationale des Frères musulmans, classée terroriste en Egypte, son pays d’origine, est dirigée par le prédicateur Youssouf Al Qaradawi, le théoricien du jihad et le père de tous les jihadistes, qui vit au Qatar, l’émirat pétrolier qui finance ses activités.

Cette organisation tentaculaire dispose d’une succursale basée en Tunisie, dont le siège se trouve à l’avenue Kheireddine Pacha, quartier de Montplaisir, à Tunis, non loin du siège du parti islamiste Ennahdha, qui est derrière l’implantation de cette pépinière de jihadistes dans notre pays.

Non seulement cette International Union For Muslim Scholars est implantée en Tunisie, mais elle est très active et organise des sessions de formation et de mise à niveau en matière de charia et, derrière cette façade vaguement théologique, on peut soupçonner des desseins beaucoup moins religieux. Et plus franchement politique : on recrute à tour de bras pour la confrérie des Frères musulmans et pour sa filiale tunisienne : Ennahdha.

L’officine islamiste a publié récemment un communiqué pour annoncer l’ouverture des inscriptions pour la 5e session de formation (déjà !), qui se tiendra du 10 septembre au 10 octobre 2017. Pour les bacheliers, toutes branches confondues, la formation dure 3 ans. On ne leur enseigne pas, on l’imagine, à lancer des fusées dans l’espace, mais à haïr son prochain.

Fac-similé du communiqué.

Cette officine est parmi les milliers d’autres autorisées et ouvertes dans les années 2012-2013, sous la «troïka», le gouvernement conduit par le parti islamiste Ennahdha, et qui, sous couvert d’activités religieuses, éducatives, caritatives ou autres, sont en train de mailler la société tunisienne et d’y implanter le «virus» de l’islam politique et de son corollaire, le terrorisme. On retiendra, à ce propos, l’exemple du fameux Institut supérieur des sciences charaiques « Anas Ibnou-Malek », où a été formé l’auteur de l’attentat de Sousse, Seifeddine Rezgui.

Le gouvernement doit agir rapidement et procéder à la fermeture de ces officines qui sont en train de distiller du poison de la haine et de la violence dans le corps de la société tunisienne… le tout au nom de la charia.

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