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L’affaire Chourabi-Guetari portée aux Nations Unies

Trois ans, jour pour jour, après la disparition, en Libye, des journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, l’affaire a été portée aux Nations Unies.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Quartet du Dialogue national (UGTT, Utica, LTDH et Ordre des avocats), prix Nobel de la Paix 2015, ont adressé une lettre à Antonio Gutierrez, secrétaire général des Nations Unies, l’appelant à intervenir en urgence pour aider à connaître le sort des deux journalistes tunisiens, disparus en Libye depuis le 8 septembre 2014.

Cette demande est motivée par l’incapacité totale montrée par l’Etat tunisien à faire avancer l’affaire, malgré les nombreuses promesses faites en ce sens, notamment par le président de la république, Béji Caïd Essebsi.

Aux dernières nouvelles en provenance de la Libye, les journalistes tunisiens auraient été tués par un groupe terroriste, mais aucune preuve matérielle n’a encore été apportée, alors que certaines sources affirment que les deux journalistes seraient encore vivants, version à laquelle s’accrochent, on le comprend, leurs parents.

Dernière photo de Sofiane et Nadhir diffusée sur les réseaux sociaux, fin 2015.

D’autre part, Néji Bghouri, président du SNJT, a annoncé, hier, lors d’une conférence de presse organisée au siège du syndicat, la création d’une cellule permanente pour suivre l’évolution de l’affaire et en informer l’opinion publique. Il a aussi appelé, une nouvelle fois, l’Etat tunisien à assumer sa responsabilité dans ce dossier.

Y. N.

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