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Tunis : Le calvaire d’une patiente à l’hôpital Charles-Nicolle

Le cas de la patiente Basma Mazhoud, victime d’une erreur médicale, suite à une opération chirurgicale à l’hôpital Charles-Nicolle, à Tunis, suscite de vives réactions.

Le reportage de l’émission « Ma Lam Youkal » (Ce qui n’a pas été dit), diffusée dans la soirée du jeudi 21 septembre 2017, sur la chaîne privée El-Hiwar Ettounsi, raconte le cauchemar que vit Mme Mazhoud après avoir subi une greffe de rein, espérant ne plus avoir recours à 3 séances de dialyse hebdomadaires.

Venue aux services d’urologie et de néphrologie de cet établissement hospitalier avec un espoir de guérison, Basma était loin de se douter qu’elle allait vivre une douloureuse aventure voire une tragédie.

En juin dernier, la patiente a subi sa greffe de rein, mais l’opération a eu des complications. Tombée dans un coma profond, à son réveil elle se rendit compte qu’elle ne pouvait plus faire bouger l’une de ses jambes.

Les semaines ont passé et son état ne s’est pas amélioré. Au contraire, trois mois plus tard, elle a constaté que sa plaie ne s’est pas cicatrisée, malgré les assurances des médecins.

Trimbalée d’un service à l’autre, elle n’a pas été bien prise en charge et son état a continué à se détériorer. La plaie étant restée ouverte, elle a été surprise de voir son greffon sortir de son abdomen sous la pression d’un éternuement. Incroyable, mais vrai ! Et les médecins ont dû alors admettre que le greffon était perdu et que la patiente devait être soumise de nouveau aux séances de dialyse.

Le mari de la patiente, invité dans l’émission pour relater le calvaire de sa femme, a indiqué que la greffe du rein n’a pas été effectué selon les règles et sa femme n’a pas été convenablement accompagnée dans les complications qu’elle a eues.

En réaction à ce scandale, le ministre de la Santé, Slim Chaker, a effectué une visite nocturne, hier soir, après l’émission, à l’hôpital Charles-Nicolle pour vérifier les conditions dans lesquelles sont accueillis les patients dans cet établissement, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé.

E. B. A.

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