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La caravane de Campus France énerve le syndicat de l’enseignement

Une caravane Campus France Tunisie, service relevant de l’Institut français de Tunisie (IFT) et de l’ambassade de France en Tunisie est organisée pour la 1ère fois dans toutes les régions de la Tunisie.

Cette caravane d’information itinérante sur les études supérieures en France a démarré mardi 10 octobre 2017 à Sfax, première étape d’un long périple qui traversera 30 villes, ira vers 300.000 lycéens et étudiants et 150 établissements en dehors de Tunis.

Des agents de Campus France seront à l’écoute de tous et expliqueront la procédure et le calendrier pour étudier en France, évoqueront les différents partenariats entre la France et la Tunisie en matière d’enseignement supérieur et présenteront les différentes possibilités adaptées aux besoins.

Cité par ‘‘Hakaekonline’’, Fakhri Smiti, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, a protesté, mercredi 11 octobre, contre cette tournée de Campus France.

«C’est une atteinte à l’institution de l’enseignement en Tunisie», a-t-il dit, ajoutant qu’il faut «protéger les institutions scolaires contre toute influence politique ou manipulation étrangères», signalant que les établissements scolaires «ne sont pas des espaces publicitaires ou des lieux de propagande.»

Fakhri Smiti, qui confond allègrement torchons et serviettes et ne sait visiblement pas de quoi il parle, emporté par son nationalisme bébête, va plus loin dans son «analyse» tirée par les cheveux, en affirmant que les «déplacements de l’ambassadeur de France à travers la Tunisie sont douteux et portent atteinte à la souveraineté du pays.Le ministère de l’éducation et le gouvernement assument la responsabilité de ses agissements». Et de s’étendre davantage dans ses diatribes en disant que tous les pays qui offrent des bourses d’études aux Tunisiens le font «pour un dessein précis à savoir la récupération de nos étudiants».

Et dire que cet idiot inutile enseigne dans nos lycées. On comprend mieux maintenant pourquoi le niveau de nos élèves est-il tombé aussi bas !

H. M.

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