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Mobilisation pour Ghofrane, l’ado malade violée à Aïn Zaghouan

La société civile se mobilise pour aider Ghofrane (15 ans) souffrant d’ostéoporose, violée, le 4 octobre 2017, par un étranger, à Aïn Zaghouan, alors qu’elle rentrait du lycée.

Ghofrane a été enlevée par deux hommes à bord d’une voiture Dacia de type 4*4, sur la route de la Marsa, au niveau de Aïn Zaghouan. Le conducteur, un homme âgé entre 45 et 50 ans, serait étranger, selon la description qu’en a faite la victime, qui a cru entendre un accent libyen. Son complice est Tunisien et il est beaucoup plus jeune.

L’élève a été menacée par une arme blanche et obligée de monter dans la voiture. Ses agresseurs l’ont emmenée dans une forêt où elle a été abusée par le plus âgé des deux agresseurs. Le second aurait pris la fuite en découvrant son âge.

Selon Kathy Razouane, une activiste qui a pris en charge l’affaire de Ghofrane et qui appelle à la mobilisation pour elle, la victime est malade. Soufrant d’ostéoporose, elle ne bénéficie pas de soins particuliers, en raison de la situation financière difficile de sa famille.

Le sort s’acharne vraiment contre Ghofrane : maladie, pauvreté, père alcoolique et absent. Sa mère, qui travaille comme femme de ménage dans un hôpital, et son frère aîné (27 ans), employé d’une pizzeria, subviennent difficilement aux besoins de la famille.

Le jour de son viol, elle se sentait faible et a demandé à rentrer. C’est sur le chemin du retour qu’elle a été violée, avant de se réfugier dans un café où elle a été prise en charge. Ses agresseurs ont disparu.

«Ghofrane a pu décrire son violeur au point que lorsque la police a pu reconstituer son portrait-robot, elle a eu une crise, le portrait-robot s’étant révélé très fidèle à celui de son criminel de violeur», a précisé Mme Razouane, en ajoutant que l’urgence est dans la prise en charge psychologique et médicale de la jeune fille.

De son côté, la délégation de la protection de l’enfance, Anis Ounallah, réagissant 20 jours après le drame, a indiqué à Kapitalis qu’elle œuvre pour que l’adolescente reprenne ses cours et assurer une aide sociale à sa famille.

Y. N.

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