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Russie 2018 : Youssef Msakni, fer de lance de l’équipe de Tunisie

Les Aigles de Carthage décrocheront leur billet pour la Russie-2018. Un point contre la Libye suffira. Youssef Msakni aura été pour beaucoup dans cette qualification.

Par Marwan Chahla

Ses co-équipiers ont du talent et ils ont suivi à la lettre les instructions de leur coach Nabil Maaloul, mais Youssef Msakni a été, de très loin, l’acteur le plus décisif de cette conquête: de nouveau au meilleur de sa forme, l’attaquant du club qatari d’Al-Duhail a permis à notre onze national d’arracher 4 points précieux lors de ses deux derniers déplacements.

«Grâce à Dieu, notre campagne a été jusqu’ici une réussite. Se présenter ainsi, samedi prochain (11 novembre 2017, Ndlr) à Radès, pour notre dernier match, et n’avoir besoin que d’un seul point pour se qualifier est, indéniablement, une très bonne chose», a confié Msakni hier, lundi 6 novembre, au site ‘‘Fifa.com’’.

Une certaine force de caractère

«L’actuelle sélection tunisienne a beaucoup de caractère, et nous l’avons démontré lors de nos deux dernières rencontres, face à la République démocratique du Congo et la Guinée. A chacune de ces occasions, malgré notre retard, nous avions été capables de rentrer à la maison avec des résultats positifs qui ont fait toute la différence», explique Msakni.

Le déplacement en RDC a été sans aucun doute l’épreuve la plus dure que les Aigles de Carthage ont subie. Les protégés de Maaloul, contre toute attente, ont rattrapé un retard de deux buts, égalisé et conservé leur avance de trois points en haut du tableau du Groupe A.

Youssef Msakni se souvient de cette rencontre du 5 septembre dernier, au Stade des Martyrs à Kinshasa: «Alors que d’autres équipes, dans pareille situation et avec pareil handicap, auraient craqué, nous n’avions jamais perdu foi en nos capacités. Au contraire, nous avions continué d’y croire, parce que nous les avions battus (2-1) à Tunis. Notre équipe possède cette force mentale dont on a besoin pour traverser les moments difficiles. Ce n’était pas une mince affaire de remonter un handicap de deux buts. Ce n’était pas, non plus, une question de chance – c’était le résultat d’une somme totale d’efforts investis à tous les niveaux. Nous n’avions jamais pensé un seul instant que nous étions définitivement battus et nous avions continué de mener nos assauts jusqu’à ce que nous ayons marqué…»

Plus de liberté sur le terrain

Le 7 octobre, les Aigles de Carthage réalisent un autre exploit en déplacement et Youssef Msakni se distingue avec son hat-trick et une passe décisive. Résultat: une victoire convaincante (4-1) au Stade du 28 septembre, à Conakry, qui ouvre encore plus la voie du voyage en Russie.

Modeste, comme à l’accoutumée, Msakni affirme qu’«il n’y a pas de secret dans ce que je fais: je travaille dur et j’essaie de faire ce qu’il faut. Pour le reste, je m’en remets à Dieu. En outre, il ne faut oublier que je dois beaucoup ma réussite à mes co-équipiers et à mon coach – qui m’a accordé plus de liberté sur le terrain.»

Juste une dernière confirmation, samedi 11 novembre, et la Tunisie célébrera à Radès le 40e anniversaire de sa première participation à la Coupe du monde. C’était en 1978, en Argentine…

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