Douze ans après sa dernière participation à la Coupe du monde de football en 2006, la Tunisie va prendre part au 5e Mondial de son histoire, l’année prochaine en Russie.
La Tunisie a fait le plus dur en septembre en prenant 3 points d’avance sur son rival, la RD Congo (2-1, 2-2). Mais lors de la dernière journée des qualifications, ce samedi 11 novembre 2017, le point nécessaire pour se qualifier, sans avoir à se soucier du résultat des Léopards à la maison face à la Guinée, fut le plus pénible face à un adversaire libyen dure à cuire!
Les Tunisiens sont bien entrés dans la partie. Plus entreprenants, ils prennent les Libyens à la gorge dans le but de faire la différence dès le départ. Leurs efforts ne sont cependant pas couronnés de succès, en raison de leur précipitation.
Le poids de l’enjeu a pesé sur les joueurs tunisiens qui connaissent quelques flottements. Face à une équipe libyenne bien regroupée, les hommes de Nabil Maaloul ont beau accentuer leur pression, mais ils butent sur une défense adverse vigilante à l’image de l’excellent gardien Mohamed Nachnouche, sans doute l’homme du match.
Au contraire d’une équipe libyenne très calme, jouant sans fioritures, la Tunisie a perdu petit à petit de sa verve à l’image d’un milieu de terrain lent à la manœuvre.
La rentrée simultanée à la 70e minute d’Oussama Haddadi à la place d’Ali Maaloul, visiblement en dessous de ses moyens habituels – a-t-il bien récupéré de sa blessure ? – et de Fakhreddine Ben Youssef comme second avant-centre avec Taha Yassine Khenissi, n’ont rien changé à la situation.
Qu’importe, après cette qualification au Mondial, la fête peut commencer ! Mais les choses sérieuses commencent : l’équipe a besoin de beaucoup travailler sur le plan collectif, mais aussi sur ceux du mental et du physique, qui ont laissé à désirer ce soir.
H. M.
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