Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a renouvelé son ferme engagement dans la lutte contre la corruption.
Dans un discours prononcé aujourd’hui, samedi 9 décembre 2017, à Tunis, à la clôture du 2e congrès de la lutte contre la corruption, en présence du président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Chawki Tabib, de plusieurs ministres, responsables de partis politiques et autres personnalités, M. Chahed a indiqué que la guerre menée par le gouvernement, depuis mai dernier, contre la corruption, «concerne tous les Tunisiens.»
Selon M. Chahed, il n’y a pas de choix possible : «Soit la démocratie, soit la corruption. Soit l’Etat, soit la corruption. Soit la Tunisie, soit la corruption. Et nous, nous avons choisi la Tunisie», a-t-il indiqué, rappelant la formule qu’il avait lui-même utilisée lors du lancement de cette campagne il y a six mois.
Evoquant les parties qui font douter de la volonté de son gouvernement d’aller jusqu’au bout de cette campagne, M. Chahed a souligné que «la guerre contre la corruption est une demande populaire, qui nous engage», ajoutant, que «ces doutes ne nous dérangent pas parce que notre volonté est très grande d’avancer sur cette voie.»
«Cette guerre, qui a déjà touché des personnes très impliquées dans la corruption, se poursuivra et n’exclura personne», a promis M. Chahed.
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A l’occasion de ce congrès, l’Inlucc a signé plusieurs convention avec les ministères du Tourisme et de l’Artisanat; des Affaires culturelles; de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables; de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire; de la Formation professionnelle et de l’Emploi; ainsi qu’avec le gouvernorat de Tunis.
E. B. A.
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