Accusé de lien avec le terrorisme, Mohamed A. (49 ans) se défend et dénonce une injustice. Il est en liberté et devra bientôt comparaître devant un juge.
Mohamed habite en Italie depuis 1989. Il est en situation régulière et réside dans un village à quelques kilomètres de Vallecrosia, où il exerce le métier de maçon.
Lundi 11 décembre 2017, la police l’a interpellé et effectué une perquisition à son domicile. Les limiers italiens ont découvert sur son téléphone portable les traces d’une vidéo d’une opération menée par l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech) et une photo d’enfants morts.
Les agents, qui n’ont rien trouvé de compromettant au domicile de Mohamed, ont saisi tout son matériel informatique. Il a été interrogé, avant d’être libéré le soir même avec une convocation à comparaître devant le juge.
Le Tunisien ne s’explique pas une telle accusation et parle de malentendu si ce n’est d’injustice. Il s’est confié à un média italien pour clarifier les choses. Pour l’accusé la vidéo attribuée à Daech a été diffusée en Tunisie. «Comme il s’agit de mon pays, j’ai voulu regarder pour comprendre ce qu’il s’y passait. J’ai téléchargé la vidéo pour la regarder», précise-t-il.
Mohamed, qui estime n’avoir rien à se reprocher et n’avoir ni lien ni sympathie avec le terrorisme, a hâte de rencontrer les juges pour tout clarifier.
Y. N.
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