Deux ans après la médiatisation du cas de Ramzi (28 ans), atteint d’une maladie rare, le Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT), son dossier a été déposé à l’Assemblée.
Ce ne fût pas facile pour le jeune homme, qui essaie de se faire entendre depuis 2 ans, et dont le combat se poursuit, pour qu’il puisse être suivi médicalement et bénéficier d’un emploi décent, comme les jeunes de son âge, d’autant qu’il a des diplômes et rien ne l’empêcherait de travailler.
Ramzi Hamza s’est rendu, aujourd’hui, mercredi 17 janvier 2018, au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), au Bardo, initialement pour rencontrer le vice- président Abdelfattah Mourou, également vice-président du parti islamiste Ennahdha. Ce dernier avait, le 27 décembre 2017, sur Hannibal TV, promis de l’aider. «Dès demain, je prendrais contact avec les ministres de la Santé et des Affaires sociales pour qu’ils prennent en charge ce cas», avait alors assuré Mourou. Mais depuis cette promesse, il ne répond plus aux appels téléphoniques de Ramzi et n’a entrepris aucune démarche en sa faveur.
La voix de Ramzi Hamza a cependant été entendue par la députée Bochra Bel Haj Hmida, qui l’a reçu, ce matin, à l’ARP, et l’a conduit auprès des membres de la commission de la Santé où un dossier a été ouvert.
Il n’y a certes pas encore de résultat mais pour le jeune homme, mais il s’agit-là d’un grand pas, puisque sa demande est entre les mains d’une instance officielle. En espérant qu’une solution concrète soit enfin trouvée et vienne couronner un long combat que Ramzi mène presque seul.
Y. N.
Le combat de Ramzi contre le syndrome de Gilles de la Tourette
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