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Accusé de viol : Tariq Ramadan pourrait être trahi par une cicatrice

Placé en détention provisoire, à Paris, ce vendredi 2 février 2018, l’islamologue Tariq Ramadan, qui fait l’objet de 2 plaintes pour viol, pourrait être trahi par une cicatrice qu’il a sur le corps.

Placé en garde à vue, hier, 1er janvier 2018, Tariq Ramadan a été confronté à l’une des 2 plaignantes, qui a choisi de garder l’anonymat. La confrontation a duré plus de 3 heures, selon les médias français, et la victime présumée, qui souffre d’un handicap à la jambe, a décrit des agressions violentes avant, pendant et après le viol.

Selon le journal « Le Monde« , la plaignante a accusé son violeur présumé de l’avoir giflée, dès qu’elle est entrée dans sa chambre d’hôtel : «Des gifles au visage, aux bras, aux seins et des coups de poing dans le ventre, une fellation et une sodomie imposées de force, de nouveaux coups, un nouveau viol», a-t-elle dénoncé, ajoutant : «Il m’a traînée par les cheveux dans toute la chambre pour m’amener dans la baignoire de la salle de bain pour m’uriner dessus».

Tariq Ramadan a démenti les faits et s’est contenté de répondre «faux», en présence de sont avocat Me Yacine Bouzrou, et de Me Eric Morain, celui de la victime présumée, qui a alors évoqué une cicatrice particulière sur le corps de l’islamologue. Il a répondu par l’affirmatif mais ne s’explique pas comment la victime en a-t-elle connaissance. A la fin, il a refusé de signer le procès-verbal.

La 2e plaignante Henda Ayari, écrivaine franco-tunisienne, devra être confrontée, elle aussi, au petit-fils du fondateur des Frères musulmans, Hassan El-Banna. Elle a été la première à révéler les abus sexuels que l’islamologue lui aurait fait subir.

Y. N.

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