Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jihad Azour, a indiqué que la Tunisie doit encore faire des réformes économiques et sociales.
Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse (Tap), aujourd’hui, vendredi 2 février 2018, M. Azour a indiqué qu’il était nécessaire que le taux de croissance en Tunisie et dans la région arabe puisse atteindre 5,5% afin que leurs problèmes majeurs soient réglés, notamment celui du chômage.
Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI) a, par ailleurs, indiqué que le niveau de croissance en Tunisie (1,2% en 2016 et 2,3% en 2017 selon les prévisions FMI) est un handicap pour la création d’emplois, assurant que le gouvernement d’union nationale, présidé par Youssef Chahed, est sur la bonne voie.
Jihad Azour a aussi indiqué que les réformes entreprises par le gouvernement tunisien ont besoin de temps pour donner leurs fruits.
E. B. A.
Chahed à Bloomberg : «Nous projetons une croissance de 5% en 2020»
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