Les ravisseurs des 2 travailleurs tunisiens enlevés il y a 5 jours, au Cameroun, ont réclamé une rançon pour les libérer.
C’est ce qu’a indiqué le directeur de la société Soroubat, au Cameroun, Khaled Chatti, dans une déclaration à la radio nationale, aujourd’hui, mardi 20 mars 2018, en précisant que c’est la première fois que les milices kidnappent des étrangers au Cameroun, car ils étaient habitués à enlever uniquement des Camerounais.
«Ils ont kidnappé les Tunisiens près d’un campement militaire. J’ai pu les avoir au téléphone. Ils vont bien. J’espère qu’ils seront bientôt libérés. Les milices réclament une rançon, même si je ne pense pas que ça soit vraiment la solution à la situation, étant donné qu’il s’agit, en réalité, d’un problème d’ordre politique», a indiqué Khaled Chatti.
En effet, le gouvernement camerounais fait depuis longtemps face aux attaques du groupe terroriste Boko Haram, rattaché à l’Etat islamique (Daech), et des milices connues sous le nom des Tigres d’Ambazonie, du nom d’un pays imaginaire.
Rappelons que les ravisseurs n’ont toujours pas été identifiés par les autorités camerounaises et tunisiennes.
Le ministère des Affaires étrangères tunisiennes a indiqué dans un communiqué publié, hier, qu’une cellule de crise a été mise en place pour suivre l’évolution de cette affaire en collaboration avec les autorités camerounaises.
E. B. A.
Deux travailleurs tunisiens enlevés au Cameroun par des hommes armés
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