À moins de trois mois de la rencontre Tunisie vs Angleterre à Volgograd, en Russie, Nabil Maaloul est confiant que ses protégés sont capables de créer la surprise.
Après une absence du Mondial de douze ans, un sérieux test attend les Aigles de Carthage, actuellement 23e au dernier classement de la Fifa, face aux Trois lions, 16e selon le même classement, le 14 juin prochain.
Pour le coach tunisien, il n’y a aucune crainte à avoir. Selon lui, notre onze national a la capacité de déjouer les pronostics. «Bien évidemment, toutes les rencontres seront cruciales. Mais celle qui nous opposera à l’Angleterre sera très difficile», a-t-il confié dans un entretien accordé au site sportif ‘‘Goal’’, ajoutant : «Contre la sélection anglaise, nous essaierons d’imposer notre jeu et notre style. Nous allons tenter de contrer l’équipe anglaise, qui dispose d’éléments de très grandes qualités. Et, inchallah, les choses se passeront comme il faut pour nous. Franchirons-nous l’étape du premier tour? Nous le souhaitons ardemment. Nous ferons tout pour réussir ce pari. C’est l’objectif que nous nous sommes fixé – il ne s’agira pas uniquement d’un rêve.»
«Nous sommes pleinement conscients du fait que notre tâche ne sera pas aisée, car nous allons être confrontés à de grandes équipes – une sélection comme celle de la Belgique est actuellement parmi les meilleures du monde [5e au dernier classement de la Fifa, ndlr]. Les Anglais, eux aussi, ont vraiment fait progresser leur football. Nous savons pertinemment que ça va être compliqué. Mais c’est tout à fait faisable, de toute manière», poursuit Maaloul.
Dans son entretien avec ‘‘Goal’’, il a également donné un aperçu sur ce qui se concocte dans le camp tunisien, indiquant que la préparation des Aigles de Carthage se déroule comme il faut. «Nous avons procédé à une analyse approfondie de nos adversaires du groupe G dès que les résultats du tirage au sort ont été annoncés, le 2 décembre 2017. Une fois que nous avons achevé cette identification des autres formations de notre groupe, nous avons commencé à les étudier, et à présent nous sommes prêts», assure-t-il.
«Cependant, ajoute Maaloul, la saison n’est pas terminée. Des imprévus peuvent toujours survenir. Par exemple, des blessures peuvent arriver. Si cela se produit, il faudra alors faire appel à d’autres joueurs… Cela dit, en gros, j’estime que nous sommes prêts. Les deux rencontres que nous disputerons en mars seront importantes à plus d’un titre. Premièrement, nous ferons face à deux bonnes équipes. Il y aura tout d’abord l’Iran, qui a été le premier pays de la région Asie à décrocher son billet pour le Mondial de Russie. C’est une sélection qui a fait un bon parcours des éliminatoires et n’a encaissé que trois buts. Ensuite, nous croiserons le fer avec le Costa Rica, une sélection qui ressemble beaucoup au Panama. Bref, nous avons tenté d’être le plus proche possible de nos adversaires du premier tour. Nous avons également prévu, à l’approche du rendez-vous russe, des matches contre le Portugal, la Turquie et l’Espagne. Les deux rencontres de mars vont aussi être importants, car nous ferons appel à de nouveaux joueurs qui opèrent à l’étranger – Mouez Hassan, Seifeddine Khaoui, Ellyes Skhiri et Yohan Benalouane. Il s’agira de leurs premiers matches au sein de notre équipe et nous tenterons de les intégrer avec nous petit à petit», explique le coach tunisien.
«Nous nous préparons du mieux que pouvons et nous ne laisserons rien au hasard», conclut le coach du onze national.
Gareth Southgate et les Trois lions sont prévenus…
Marwan Chahla
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