21 Mar 2018 | 9:13 POLITIQUE, Tunisie
Beji Caid Essebsi et Ahmed Nejib Chebbi.
Selon Ahmed Nejib Chebbi, le président de la république, Béji Caid Essebsi, croit pouvoir berner les Tunisiens et détourner leur attention de la crise en Tunisie.
L’ancien secrétaire général du parti Al-Jomhouri et ex-candidat aux élections présidentielles de 2014, qui vient de fonder le Mouvement démocratique, est revenu sur le discours prononcé hier, mardi 20 mars 2018, par le chef de l’Etat, au Palais de Carthage, à l’occasion du 62e anniversaire de la fête de l’indépendance de la Tunisie.
M. Chebbi a estimé que M. Caid Essebsi n’aurait pas dû lire les messages de félicitations adressés par les chefs d’Etat étrangers, notamment celui du président américain Donald Trump, qui a été rédigé, en réalité, par les services de l’ambassade des Etats-Unis, puis transmis au département d’Etat, puis au Conseil national de sécurité, avant d’être envoyé à son destinataire sans que son auteur supposé ne l’ait jamais vu.
«Oublions maintenant l’étranger et regardons-nous dans le miroir. Le recul de la Tunisie sur les plan de l’endettement, du déficit budgétaire, du volume de la masse salariale, de la dévaluation du dinar, de l’inflation et du chômage seraient dus, selon notre président, à l’arrêt de la production du pétrole et du phosphate et au reflux du tourisme. Mais s’est-il interrogé sur les raisons de ces perturbations récurrentes? Seraient-elles le fait d’une malédiction céleste ou dues à l’incapacité des gouvernements successifs de répondre aux aspirations légitimes des Tunisiens à un emploi et aux services de base dans leurs régions ?», a-t-il écrit dans un post publié sur son compte Facebook dans la soirée d’hier, ajoutant que le président de la république a préféré, dans son discours, ne pas parler de l’indice de production industrielle dont l’indice de l’industrie manufacturière qui connait une régression depuis 2010.
L’ancien ministre du Développement régional et local au gouvernement de Mohamed Ghannouchi (janvier-mars 2011) a, par ailleurs, indiqué que le chef de l’Etat «a cru berner les Tunisiens et détourner leur attention de la crise sans précédent qu’ils vivent depuis son accession au pouvoir», ajoutant que les citoyens s’attendaient à connaître une feuille de route claire pour être rassurés sur leur pouvoir d’achat, l’avenir de leur salaire ou de leur pension.
«Mais de tout cela, pas un traître mot, pas la moindre allusion. Ils n’ont eu que des paroles ressassées jusqu’à l’ennui et qui ne feront qu’aggraver leur pessimisme et leur abattement», a-il indiqué.
E. B. A.
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Bravo si Najib. Le pays traverse une grave crise sur tous les plans et notre president nous parle de de ses jours qui lui reste a Carthage et les lettres de felicitations. Pauvre TUNISIE
pauvre tunisie que dieu te debarasse de tous ces vautours
BCE a ruiné le pays, il est pire que marzouki. Il a privilégié les intérêts de ses fils hafedh et khelil et de sa mafia. Abbou avait raison quand elle a dit que c’est le président da la mafia. Il utilise YC comme bouc émissaire pour mettre à sa place quelqu’un de plus proche et encore médiocre et préparer sa réélection pour 2019. C’est un loup mchaouet qui ne fait que nuire au pays.
malheureusement…:
+1
Laissez le pouvoir et la ruche politique aux jeunes c’est plutôt rénovateurs et moderniste à des projets politique adaptés pour la sortie de la Tunisie de sa crise .
On pourrait, peut-être, renvoyer ANC à sa brillante remarque : ANC croit que BCE croit pouvoir berner les Tunisiens – et c’est bien connu, onne peut pas berner tout le monde tout le temps : vient forcément le moment où vos manigances sont éventées…
ANC croit que BCE ne s’est pas encore rendu compte de la gravité de la situation, et qu’il attendait qu’ANC la lui signale, avec des trémolos dans la voix…
Tunisie cherche solution désespérément !