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Le blues-funk de Boney Fields ouvre le Samsung Blues Festival

C’est l’incontournable Boney Field qui a ouvert, hier soir, mardi 27 mars 2018, le 1er  Samsung Blues Festival (SBF), qui se déroulera jusu’au 31 mars au palais Ennejma Ezzahra, à Sidi Bou Saïd.

Par Zohra Abid

Sous une tente géante surplombant la baie de Tunis, une vue imprenable sur la Méditerranée, les mélomanes, venus en très grand nombre, hier soir, ont savouré plus de 2 heures de bonne musique, un blues à la fois mélodique et explosif, triste et joyeux, toujours entraînant, comme seul sait l’interpréter Boney Fields, célèbre chanteur, trompettiste, auteur et compositeur américain.

Un bon bain de jazz-blues

A 60 ans, l’enfant du ghetto noir du West Side de Chicago a chanté avec ses tripes, égrenant les notes de son blues énergétique mâtiné de funk et conjuguant avec jubilation divers registres musicaux, ce qui a séduit puis enflammé les quelque 400 amateurs de jazz-blues venus assister à son concert. Entre l’artiste et ses fans, ce fut une communion si parfaite qu’elle aurait pu durer jusqu’à tard dans la soirée.

Avec sa voix puissante, ses mélodies suaves et feutrées et les sons ravageurs de sa trompette, l’homme au chapeau rond noir tout de blanc vêtu a mis le feu à la scène comme s’il avait encore 20 ans. Il a enchaîné les morceaux de son répertoire mêlant blues, saoul et R&B, le tout enveloppé dans un univers où les accents jazzy se déploient pour aboutir à des effusions de rock romantique et jubilatoire.

Le public, fasciné par le timbre unique de la voix de Boney Fields, ont retrouvé dans son répertoire les bases de la black music américaine, notamment le gospel dominical où l’auteur  de « Changing For The Future » et « We play the Blues » s’était baigné durant son enfance à Chicago.

Sons de Chicago mêlés  aux airs de Sidi Bou

A la fin du concert, comme ensorcelés par la magie d’une mémorable soirée, le public, la star du jour et sa bande bigarrée et joyeuse ont eu du mal à se quitter et, surtout, à quitter Sidi Bou Saïd. L’air était si bon et il y avait de la joie dans l’atmosphère : l’art, porté par la sincérité et la spontanéité, donne de l’énergie.

«C’est une véritable machine à groove, du Boney, tout simplement du Boney», a commenté un fan soixante-huitard qui a eu la chance d’assister souvent aux concerts de Boney Fields à Paris.

Le bluesman a également laissé une forte impression chez les jeunes venus découvrir un monstre sacré de la scène, qui a été choisi pour ouvrir ce nouveau festival, lancé par Samsung Tunisie en partenariat avec Le Centre des musiques arabes et méditerranéennes au palais Ennejma Ezzahra.

«Avant de nous lancer dans l’organisation de ce festival, nous avons regardé l’agenda des festivals en cette période et on a profité de cette semaine creuse avant l’ouverture de Jazz à Carthage», a indiqué, dans une déclaration à Kapitalis, Azer Jaafoura, responsable marketing et communication chez Samsung Tunisie, une enseigne qui multiplie les actions sociétales, culturelles et dans le domaine des nouvelles technologies.

Le Samsung Blues Festival sera annuel et sa première édition a coïncidé avec le lancement en Tunisie des 2 nouveaux nés de l’enseigne sud-coréenne : le Galaxy S9+ et le S9.

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