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Tunisie : L’UPR remporte une 1ère victoire sur le ministère de la Santé

Lotfi Mraihi/Said Aïdi.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, mercredi 4 avril 2018, l’Union patriotique républicain (UPR), affirme que le procureur de la république accélère la procédure dans la plainte qu’il a introduite contre l’ex-ministre de la Santé, Saïd Aïdi.

Dans ce communiqué signé de sa porte-parole, Dr. Meriem El Ferchichi, l’UPR affirme que son secrétaire général Lotfi Mraihi, a comparu avant-hier, lundi 2 avril, devant le tribunal de première instance de Tunis suite à une plainte déposée à son encontre par Said Aïdi, du temps où il était encore ministre de la Santé, l’accusant d’«atteinte à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions sans que les preuves aient été faites.»

«Lors de sa plaidoirie, la défense a présenté les preuves irrécusables des accusations proférées contre le ministère de la Santé sur la base desquelles nous avions déclaré que ledit ministère était devenu un repaire de corruption et que toute personne protégeant ces pratiques se portait complice et méritait d’être traitée de corrompue», indique le communiqué, ajoutant que «le tribunal a prononcé sa sentence séance tenante en récusant ces accusations pour vice de procédure.»

L’UPR ajoute, par ailleurs, dans le même communiqué, que le procureur de la république vient de donner des instructions pour accélérer la procédure quant aux plaintes que l’UPR a déposées à l’encontre de Said Aïdi, de la directrice de la pharmacie et du médicament (DPM) et de l’ex-Pdg de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT).

«L’UPR produira encore une fois, les preuves matérielles et irréfutables quant à l’implication de ces personnes dans des délits divers allant de la malversation au favoritisme et dont notamment le rapport d’enquête, demandée le 19 janvier 2016 par Said Aïdi lui-même et qui s’est employé à dissimuler, car non seulement il corroborait nos accusations mais de surcroît mettait en cause l’ex-ministre de la santé, Mohamed Salah Ben Ammar, ainsi que l’un de ses plus proches conseillers», souligne l’UPR qui exprime sa «profonde confiance dans l’institution judiciaire et dans son rôle à combattre la corruption.»

I. B.

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