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Said : Jarraya mérite une médaille pour les services qu’il a rendus à la Tunisie

Selon l’écrivain et journaliste Safi Said, Chafik Jarraya, baron de la corruption et de la contrebande, devrait être récompensé, à sa sortie de prison, et distingué par une médaille pour son patriotisme.

Invité à l’émission « Point d’interrogation » sur Tunisna TV, mardi 1er mai 2018, l’ancien candidat à la présidentielle de 2014 a indiqué que Chafik Jarraya, poursuivi par le tribunal militaire pour trahison, atteinte à la sécurité publique et intelligence avec une armée étrangère, avait agi sur les ordres de l’ancien directeur des services spéciaux, Imed Achour, qui, lui aussi, exécutait des instructions émanant de l’ex-ministre de l’intérieur, Najem Gharsalli.

«Gharsalli a reçu des ordres de Habib Essid (ancien chef du gouvernement, Ndlr). Pourquoi on n’interroge pas ces 3 hommes? Je peux vous assurer qu’à la fin, Chafik Jarraya recevra une médaille pour les bons et loyaux services qu’il a rendus à l’Etat tunisien. Savez-vous qu’il a donné des informations aux services secrets tunisiens sur l’attaque de Ben Guerdane, en 2016», a-t-il lancé au journaliste.

Safi Said a, par ailleurs, indiqué qu’il n’a plus parlé à Chafik Jarraya quand il a su que ce dernier travaillait avec les services secrets tunisiens, ajoutant : «Chafik recevra une médaille lorsqu’il y aura un gouvernement juste».

https://www.facebook.com/TunisnaTV.Officielle/videos/1534919136605744/

 

Safi Said a, par ailleurs, indiqué qu’il n’a plus parlé à Chafik Jarraya quand il a su que ce dernier travaillait avec les services secrets tunisiens, ajoutant : «Chafik recevra une médaille lorsqu’il y aura un gouvernement juste».

On peut tout dire de Safi Saïd, qui émargeait sur les générosités de Chafik Jarraya, sauf qu’il n’a pas la reconnaissance du ventre.

Rappelons, à ce propos, que le baron de la corruption et de la contrebande avait affirmé dans l’émission de Samir El Wafi, « Liman Yajro Faat », sur El-Hiwar Ettounsi, qu’il finançait le journal « Ourabia » que Safi Saïd publiait dans les années 2011-2013, et que leurs relations se sont détériorées le jour où il a refusé de financer à Saïd l’achat d’une Mercedes.

Ainsi va la Tunisie démocratique: politique, médias, argent sale et contrebande font bon ménage.

E. B. A.

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