Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a exprimé son rejet catégorique des grèves anarchiques, c’est-à-dire non précédées par le dépôt d’un préavis dans les délais requis auprès de la centrale syndicale.
Dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture du congrès de la Fédération des chemins de fer, aujourd’hui, samedi 5 mai 2018, à Hammamet (Nabeul), M. Taboubi a indiqué que la signature de l’Accord de Carthage, qui a permis, en août 2016, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, visait à sortir la Tunisie de la crise. Or, ce gouvernement, présidé par Youssef Chahed, n’a appliqué que quelques dispositions de cet accord.
Le secrétaire général de la centrale syndicale a, par ailleurs, appelé les Tunisiens à voter en masse lors des élections municipales qui se dérouleront demain, dimanche 6 mai, dans tout le pays.
Concernant la grève sans préavis, observée hier par les agents de la ligne de la banlieue sud de Tunis de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), et qui avait paralysé le réseau de transport ferroviaire, provoquant la colère des usagers, M. Taboubi a qualifié d’inadmissible une pareille forme de protestation, en rappelant la nécessité de déposer un préavis auprès de la centrale syndicale dans un délai réglementaire avant de débrayer.
E. B. A.
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