10 Mai 2018 | 11:14 CONSO, Tunisie
Le ministère du Transport a accepté la requête de l’Union tunisienne des taxis individuels (UTTI) et décidé d’augmenter de 13% la tarification des taxis et des louages.
Dans une correspondance envoyée au siège de l’UTTI, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), mercredi 9 mai 2018, le département du Transport a annoncé que la nouvelle tarification des taxis individuels prendra effet à partir du 1er juillet prochain, c’est-à-dire après le mois de ramadan, un court répit pour les consommateurs.
Cette augmentation concerne les taxis individuels, collectifs et touristiques, les louages et les transports ruraux.
Rappelons que les chauffeurs de taxis avaient observé, en avril dernier, une grève dans toute la Tunisie. Ils revendiquaient une augmentation des tarifs, une révision de la subvention du carburant et la mise en place d’un système de sécurité pour faire face à la recrudescence des agressions dont ils sont victimes.
E. B. A.
Tunisie : Les tarifs des taxis individuels bientôt augmentés de 13%
Comme s’il n’y avait pas assez d’encouragements pour les parasites et les activités non rentables dans ce pays.
Les taxis, en nombre de plus en plus croissant, représentent un budget de dépenses énergétiques de plus el plus lourd pour le pays.
On devrait remplacer les véhicules à carburant par deux ou trois modèles de véhicules taxis, taxis collectifs ou louages de type électrique ou hybride, sous voie d’appel d’offres, comme ça nous coûterait moins cher en achat d’hydrocarbures au regard de la dégringolade du dinar et de la probable flambée des cours mondiaux du pétrole, vu ce qui se passe actuellement au Proche Orient.
On pourrait gerer également et de manière plus logique l’approvisionnement des pièces détachées en exigeant du fabricant de voiture qu’il sous-traite la fabrication de ses pièces détachées auprès des entreprises de fabrication de pièces métallurgiques en Tunisie.
Bon on augmente les tarifs des taxis, admettons, mais exige-t-on pour autant des véhicules propres et des conducteurs plus présentables ? Il n’y a qu’à voir le nombre de tacots conduits par des têtes patibulaires mal rasées et la clope au bec pour comprendre facilement que c’est le cadet des soucis des autorités en matière d’image de transport public.
les taxis ont eu gain de cause, grèves à répétition, blocage de la circulation, et hop le gouvernement baisse son pantalon face à cette mafia.