Ibrahim Aliou et Abdessalam Saidani.
Le Club athlétique bizertin (CAB) est sous la menace d’une nouvelle plainte d’Ibrahim Aliou auquel il n’a pas payé ses arriérés. L’avocat du joueur a menacé le club de graves sanctions en cas de non règlement du montant dû à son client.
L’attaquant nigérian devait recevoir 350.000, mais ce montant ne lui a pas été transféré malgré un accord passé entre les parties concernées.
L’avocat d’Ibrahim Aliou a accordé un délai de quelques jours aux dirigeants «cabistes» avant de porter l’affaire à nouveau devant la Fifa, ce qui causera de gros problèmes sportifs au CAB.
Ce conflit a déjà valu la saison dernière, un retrait de 6 points à la formation «cabiste» au classement général.
Ibrahim Aliou avait saisi la Fifa pour des impayés de près de 150.000 euros. En octobre, la Fifa avait mis les «Cabistes» à l’amende et l’avait sommé de régler la somme demandée. En février 2018, la Fifa a sanctionné le CAB d’un retrait de 6 points au classement.
Aujourd’hui rien n’a été réglé comme le suggère la menace de l’avocat du joueur nigérian de renouveler prochainement la plainte à la Fifa. Et cela risque gros, même la relégation si rien ne sera fait pour éviter un désastre.
Au lieu de soulager le club d’un tel fardeau, le président Abdessalam Saidani prenaient «plaisir» avec ses sorties médiatiques intempestives qui ont provoqué entre autres une véritable émeute à l’occasion du match retour contre le Club africain (CA) à Menzel Abderrahman.
Abdessalem Saidani et ses collaborateurs gagneront à régler ce dossier pour ne pas ajouter aux tas d’ennuis du club.
H. M.
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