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Le très sérieux ‘‘Libération’’ et les affaires louches des frères Karoui


Les frères Nabil et Ghazi Karoui avant qu’ils ne deviennent mondains.

Il y a une question, très grave, à laquelle les hauts responsables de ce pays gangrené par la corruption devraient répondre un jour : qui protège Nabil Karoui, ce hors-la-loi intouchable?

Par « Les plumitifs de Kapitalis »

Il semble que Nabil Karoui confond droit de réponse et droit de diffamer. Il croit qu’un droit de réponse est un droit de diffamer les gens et de leur coller les accusations fallacieuses qu’il veut. Bon, venant de la part d’un hors-la-loi intouchable et un diffamateur professionnel qui théorisait et planifiait la diffamation dans ses vidéos fuitées, cela ne nous étonne pas.

Un diffamateur avec un grand D

Dans le «droit de réponse» de Nabil Karoui à Kapitalis, que nous avons publié jeudi dernier, 12 juillet 2018, pour que le lecteur sache le niveau de manipulation et le haut degré de diffamation de ce sinistre personnage, il affirme que le quotidien britannique de centre-gauche ‘‘The Guardian’’ a accusé dans un article Kapitalis et son patron Ridha Kéfi d’avoir reçu de l’argent de la part du gouvernement britannique. Et bien l’article dont parle M. Karoui, nous l’avons lu avant lui, il y a plus d’une semaine, il n’y aucune accusation portée à l’endroit de Kapitalis ni à l’endroit de son patron. Par conséquent, M. Karoui se permet de diffamer Kapitalis, son patron et « The Guardian ».

Comme toujours, M. Karoui ment comme il respire. C’est une énième preuve qu’il est un professionnel du mensonge, un mythomane incurable, un diffamateur avec un grand D et un dangereux manipulateur qui se permet de souiller l’honneur des citoyens tunisiens et quand ces derniers, naturellement, se défendent, il devient une vierge effarouchée et appuie sur le bouton de son infatigable machine à diffamer.

Par conséquent, Kapitalis est dans son droit d’attaquer M. Karoui pour diffamation et dénonciation calomnieuse.

Par contre, le très sérieux quotidien français ‘‘Libération’’ a évoqué – preuves à l’appui – dans une enquête profonde et détaillée en date du 23 mai 2017 les affaires louches des frères Karoui et comment ils profitent illégalement des deniers publics.

«Une joyeuse famille, quasiment une mafia»

Cette enquête titrée «En Tunisie, la lutte anticorruption par pertes et profits»  consacre tout un passage aux frères Karoui intitulé «Une joyeuse famille, quasiment une mafia».

Nous reproduisons ici ce passage pour vous chers lecteurs, vous vous faites une idée sur M. Karoui: «Le professeur d’éducation civique veut rester positif pour donner «espoir aux générations futures», mais il ne peut s’empêcher de glisser : «Tout ça, c’est une joyeuse petite famille, quasiment une mafia.» En 2012, alors qu’Adel Zouaoui est secrétaire général du syndicat UGTT pour l’enseignement à l’Ariana, au nord de Tunis, il remarque des contrats pour des panneaux publicitaires électriques dans un collège et un lycée au profit de la société Karoui & Karoui Outdoor. Les cours d’écoles donnent sur des grands axes routiers, des emplacements de choix pour cette entreprise spécialisée dans la location d’espaces publicitaires. Ses dirigeants, Nabil et Ghazi Karoui, possèdent Nessma TV, une importante chaîne de télé, et sont très proches du président Béji Caïd Essebsi : Nabil Karoui, qui n’a pu être joint, a cofondé le parti présidentiel, Nidaa Tounes.

Le syndicaliste vérifie auprès du ministère de l’Education et constate que ces contrats sont illégaux : au lieu de la signature des directeurs d’établissements, on ne retrouve que celle d’un représentant de l’Ariana. Pour éviter les soupçons, Karoui & Karoui Outdoor aurait payé le droit d’implanter ses panneaux 10.000 dinars (3.700 euros) par an à une association créée ad hoc, dirigée par le représentant de l’Ariana. «La société a payé en chèques, très facilement repérables. Cela montre qu’ils ont un vrai sentiment d’impunité», précise Zouaoui. Les écoles se voient donc ornées de panneaux publicitaires sans contrepartie. Pire, elles ont vu leur facture d’électricité exploser aux frais des contribuables. Le courant a même été coupé pendant deux jours en 2015 à cause d’impayés… Adel Zouaoui rédige en mars 2016 un dossier auprès de l’Instance de lutte contre la corruption et de l’Ong I-Watch, qui le récompensent fin janvier avec neuf autres lanceurs d’alerte tunisiens. Mais aujourd’hui, les panneaux publicitaires sont toujours là, et Nabil et Ghazi Karoui plus que jamais au centre du paysage économique.»

Qui protège Nabil Karoui, ce hors-la-loi intouchable?

N. B. Nabil Karoui qui, dans son texte pondu par ses plumitifs et ses larbins, s’en prenait à ce qu’il appelle «les plumitifs de Kapitalis», maintenant s’attaquera-t-il aux journalistes de ‘‘Libération’’ et les dénigrera-t-il par le terme «plumitifs» et s’adonnera-t-il à son sport favori la diffamation avec eux?

Reste une question, très grave, à laquelle les hauts responsables du pays devraient répondre un jour : qui protège

Nabil Karoui, ce hors-la-loi intouchable?

Pressions sur Caïd Essebsi pour faire une interview sur Nessma TV

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