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Tunisie : Recrutement et formation des agents porteurs d’armes

Régulièrement, les médias évoquent des faits divers où sont impliqués des agents porteurs d’armes : gardes nationaux (gendarmes), policiers, des douaniers et des militaires, auteurs de délits.

Il s’agit pour la plupart d’actes de contrebande, de facilitation d’émigration clandestine, de trafic de drogue et de produits importés illégalement (cigarettes, or, devises boissons alcoolisées…).

Ces actes illicites dans lesquels sont impliqués des agents porteurs d’armes ont lieu sur tout le territoire du pays, aux postes frontaliers terrestres, maritimes et aériens, mais également dans les villes et à des points de transit non contrôlés.

L’administration n’est pas épargnée par ce phénomène, en ce sens où des agents porteurs d’armes fonctionnaires prennent d’énormes risques en falsifiant des documents officiels (passeports et autres).

Le phénomène a tendance à s’amplifier et à prendre des tournures inquiétantes pour la sécurité des Tunisiens. Il remet en question l’inefficience des politiques suivies jusque-là en matière de recrutement, de formation et d’encadrement des agents porteurs d’armes.

La règle est de faire en sorte que ces agents donnent, dorénavant, l’exemple en matière de respect de la loi et non le contraire. À méditer.

Khémaies Krimi

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