Accueil » JOJ 2022 : La Tunisie est de nouveau dans la course

JOJ 2022 : La Tunisie est de nouveau dans la course

La Tunisie retrouve sa place parmi les pays africains candidats à l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2022. La promesse a été faite par le gouvernement tunisien que les athlètes israéliens auront droit de participer à cet événement dans notre pays.

Avant-hier, jeudi 19 juillet 2018, le Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a accepté le dossier de la candidature de Tunis pour abriter les JOJ d’été 2022, aux côtés de celles d’Abuja (Nigéria), Gaborone (Botswana) et Dakar (Sénégal).

La Commission d’évaluation du CIO, dirigée par le Turc Ugur Erdener, va donc pouvoir poursuivre le processus de sélection avec les quatre pays africains en compétition.

En septembre prochain, la liste des postulants sera réduite à deux noms. Le pays-hôte des JOJ 2022 sera désigné par vote lors de la session du CIO en octobre 2018 à Buenos Aires, en marge des JOJ 2018.

Pour rappel, en mai dernier, la candidature de la Tunisie à l’organisation des JOJ 2022 a été gelée par le CIO jusqu’à ce que notre pays «prenne les mesures nécessaires pour mettre fin à toutes formes de discrimination à l’égard des athlètes israéliens.»

L’on se souvient également que cette suspension de la candidature tunisienne est intervenue au lendemain de la décision prise par la Tunisie d’interdire à quatre athlètes israéliens de prendre part au Championnat du monde junior de taekwondo, qui a eu lieu à Hammamet, du 4 au 12 avril 2018.

Selon un communiqué du CIO, rendu public hier, la page est tournée et la Tunisie est de nouveau en course pour l’organisation des JOJ 2022, puisque l’instance suprême de l’olympisme a reçu des autorités tunisiennes des garanties entières que les sportifs israéliens et leurs accompagnateurs seront les bienvenus dans notre pays et que la Tunisie «appliquera strictement les principes et les règles du Mouvement olympique et des organisations sportives internationales concernées.»

Cet engagement pris par la Tunisie impliquerait nécessairement, outre l’entrée officielle des athlètes israéliens en Tunisie, hissage du drapeau israélien et entonnement de l’hymne israélien…

Bref, il s’agit là d’un «sacré dilemme» pour notre pays: si la Tunisie venait à décrocher cette première organisation africaine des JOJ, elle ne serait plus qu’«à deux petits doigts» de la normalisation de ses relations avec Israël.

Marwan Chahla

Les JOJ 2022 se tiendront-ils à Tunis… sans les athlètes israéliens ?

La Tunisie inéligible à l’organisation des JOJ 2022, selon le président du CIO

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!