Accueil » Hôpital de Bizerte : Invasion de poux et de rats au pavillon des enfants

Hôpital de Bizerte : Invasion de poux et de rats au pavillon des enfants

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a lancé hier, dimanche 29 juillet 2018, un SOS pour sauver le pavillon des enfants et des nouveaux nés à l’hôpital régional Habib Bougatfa de Bizerte d’une invasion de poux et de rats, mais le directeur régional de la santé dément ces allégations.

Dans un message sur sa page officielle facebook, l’OTJM confirme qu’elle a alerté, depuis cinq semaines, le gouverneur et le délégué de Bizerte, ainsi que le directeur régional de la santé et le directeur de l’hôpital régional de Bizerte, de l’invasion de poux, notamment dans la salle de permanence des médecins internes et résidents au deuxième étage.
De nombreux médecins ont été «piqués» par les poux qui ont également investi les chambres des enfants malades et même les chambres des nouveaux nés où ils ont été vus dans les lits des patients.

Selon ce message, il n’y a eu aucune action pour parer au danger.

L’OTJM ajoute que le deuxième étage de l’hôpital a fait l’objet de travaux qui ont été interrompu il y a déjà 18 mois, ce qui a entraîné la nidification de souris et divers types d’insectes ainsi que l’arrivée de chats, eux-mêmes porteurs des puces.

D’ailleurs les opérations de nettoyage n’ont pas été efficaces faute de moyens. D’où la survie des foyers de reproduction de ces parasites, en particulier avec des chats de plus en plus nombreux en présence des souris.

«Dans un Etat qui se respecte, l’état d’urgence sanitaire devait être déclaré dans tout l’hôpital. La section des chambres des enfants malades et des nouveaux nés doit être fermée jusqu’à ce qu’elle soit complètement contrôlée et stérilisée», précise le communiqué.

Alors que les médecins de l’hôpital régional de Bizerte alertent sur les dangers réels de la prolifération de ses insectes ectoparasites, ainsi que des souris, dans l’établissement, le directeur régional de la santé dément les allégations, sans trop convaincre.

H. M.

Coup de gueule : Imed Hammami, ministre de la (mauvaise) santé

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.