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Coupe arabe des clubs : le strict minimum pour l’Espérance

Pour son entrée en lice en Coupe arabe des clubs, l’Espérance sportive de Tunis (EST) a souffert pour obtenir un résultat nul devant l’Ittihad Alexandrie (1-1) hier, jeudi 9 août 2018, au stade Borg El Arab d’Alexandrie.

«Un bon résultat obtenu face à une formation égyptienne de qualité. Ce résultat obtenu chez l’adversaire n’est pas négligeable», estime Moine Chaabani, l’entraîneur assistant de Khaled Ben Yahia.

Chaabani n’est pas à côté de la réalité. L’EST a produit, en première mi-temps, une prestation loin de ce qui était attendu. Les deux clubs se neutralisaient dans le jeu et le score au terme de cette période initiale du reste sans relief, et au cours de laquelle l’EST a plutôt cherché à contrer son adversaire. Les «Sang et or» se souciaient particulièrement à protéger leur zone.

Mais les hommes de Khaled Ben Yahia vont payer leur nonchalance en défense. Sur une remise en jeu de Moez Ben Cherifia, la balle revient très vite dans les pieds de Razzak Cissé qui se joue de Samah Derbali, très vulnérable hier, avant de marquer sans difficulté (62’). Ils étaient 3 Egyptiens contre 4 «sang et or» tous arrivés en retard sur ce contre mené à 100 à l’heure.

Bilel Mejri sauve la mise

L’EST réagit rapidement par l’intermédiaire de Bilel Mejri à peine rentré à la place de Haythem Jouini, et qui remet les pendules à l’heure sept petites minutes plus tard.

L’attaquant «sang et or», auquel Khaled Ben Yahia a préféré Taha Yassine Khenissi, vient de sauver la mise. Non sans un excellent effort de récupération au préalable de Coulibaly à l’entrée des 16 mètres adverses.

L’EST a rectifié le tir avec sa force de caractère et un brin de métier, mais le rendement de l’ensemble a laissé à désirer, sur le plan défensif mais aussi au niveau offensif. Khaled Ben Yahia pensait pouvoir peser sur la défense égyptienne en jouant avec deux pointes, Taha Yassine Khenissi et Haythem Jouini, qui ont visiblement manqué de percussion mais aussi de ravitaillement. Il faut dire que l’ombre de Youcef Belaili, actuellement l’homme sur qui repose le jeu de l’équipe, a plané sur ce match. Sans le précieux milieu algérien, l’EST perd beaucoup de ses moyens offensifs.

Rendez vous à Radès, le dimanche 2 septembre 2018 (20h00, HT) pour une seconde manche décisive à ne pas rater. Avec cette fois Belaili et Mohamed Ali Yaakoubi pour renforcer la défense.

H. M.

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