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Summer colors à Mahdia : Stimuler le pouvoir de création de tout enfant

Des œuvres réalisées par les élèves de la galerie d’art Ali Khouja, dans le cadre de l’action Summer colors 2, ornent l’établissement équestre du Centre hippique Mahdia, spécialisé dans l’éducation émotionnelle des enfants grâce aux animaux.

«Le génie n’est que l’enfance retrouvée à volonté. Rien ne ressemble plus à ce qu’on appelle l’inspiration que la joie avec laquelle l’enfant absorbe la forme et la couleur», écrivait Baudelaire en 1863. C’est avec ce sentiment que la galerie d’art Ali Khouja a organisé, durant l’été 2018, l’action Summer colors 2, qui vise à découvrir les projets culturels et artistiques de ladite galerie.

Une exposition de ces œuvres a été organisée au Centre hippique de Mahdia, fondé et dirigé par Gabriela Incisa, dont le vernissage multidisciplinaire, incluant danse, arts plastiques et musique, a suscité l’étonnement et l’admiration du nombreux public présent, en commençant par l’artiste Noureddine Riahin, qui a apprécié la grande créativité des jeunes artistes.

Éducation, science et art se mêlent étroitement pour faire des essais enfantins le témoin des phases du développement de l’individu, de l’espèce humaine, et d’une disposition que l’on estime première et universelle: la disposition esthétique.

L’art trouve sa place donc à l’école et dans la société, sur cette valeur nouvelle que vont porter pédagogues, psychologues, anthropologues, élites nationales et artistes au tournant du XXe siècle : un art de l’enfance donnant naissance à l’enfant artiste.

«L’enseignement artistique est indispensable à la démocratisation de la culture et permet à chaque enfant de développer son imaginaire et de stimuler son pouvoir de création, sans aucune discrimination de milieu social ou de pratiques familiales. De nombreux artistes ont parlé du dessin d’enfant, comme un dessin brut, d’un dessin primitif, dénué de toutes formes préfabriquées, loin de toute socialisation, un geste pur non encore conditionné», explique Mohamed Akram Khouja, propriétaire de la galerie, pour qui peindre est un moyen d’entrer en communication avec son propre père défunt, un dialogue silencieux par les formes et les couleurs, un acte d’amour filiale.

«Paul Klee accordait un rôle déterminant aux travaux des enfants qu’il donne pour modèles à ses étudiants du Bauhaus, en arrivant même à introduire ses propres dessins d’enfant dans le catalogue de ses œuvres», ajoute Mohamed Akram Khouja.

I. B. (avec communiqué).

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