La délégation d’Al Ahly arrivera demain, mardi 6 novembre 2018, à Tunis, en vue de la finale retour de la Ligue des champions face à l’Espérance sportive de Tunis (EST), prévue vendredi 9 novembre au stade de Radès.
Le club égyptien se préparera à Tunis sur un terrain qui sera convenu avec les organisateurs, sans la présence du public ni des médias.
Jeudi soir, la dernière séance au stade Radès sera ouverte aux médias pendant les 15 premières minutes, conformément aux règlements de la Confédération africaine de football (CAF).
Aucune personne, exceptés les membres de la délégation d’Al-Ahly et la représentation diplomatique égyptienne à Tunis, ne seront autorisées à accéder à l’hôtel, a indiqué Mohamed Youssef, manager du club égyptien au site du club.
Si le club cairote se barricade ainsi, c’est parce qu’il sait qu’il a volé le match aller, vendredi dernier, 2 novembre, au stade Borg Al-Arab, à Alexandrie, par le score de 3 à 1, grâce à un arbitre maison, l’Algérien Mehdi Abid Charef, qui lui accordé deux penaltys inexistants et n’a pas expulsé son attaquant Walid Azarou pour coup de poing sur le défenseur de l’Espérance Chamseddine Dhaouadi. Mieux (ou pis) : il a averti ce dernier, qui ne jouera pas au match retour, et accordé un penalty à l’agresseur.
Difficile pour le football africain de descendre plus bas !
H. M.
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