L’entraîneur tunisien Yamen Zelfani est un homme heureux. Il a réussi à mener El Merreikh (Soudan) en quarts de finale de la Coupe arabe des clubs, malgré la défaite 2-0, lundi 10 décembre 2018, devant l’USM Alger. À l’aller, El Merreikh avait pris une avance confortable sur le score de 4-1.
Sorti dès le premier tour de la Ligue des champions, Al Merreikh s’est racheté, une semaine plus tard, restant fidèle à son tableau de marche, la Coupe arabe des clubs en l’occurrence, dont il fait son principal objectif cette saison.
À son arrivée sur le banc technique des «Jaunes et rouges», Yamen Zelfani a rendu le sourire au très populaire Al Merreikh. En effet, la Coupe du Soudan 2018, premier titre remporté par un entraîneur tunisien avec un club soudanais, est venu ponctuer une saison difficile, marquée notamment par des turbulences administratives.
La détermination et la patience du technicien tunisien, ainsi que sa capacité à coexister avec la réalité complexe administrative, publique et médiatique d’Al Merrikh, ont fait de son succès une sorte de miracle.
L’homme a réussi à faire d’un groupe de joueurs remplaçants, en l’absence de 6 à 8 titulaires et de recrutements extérieurs, une formation compétitive, dotée d’une force de caractère et d’un jeu technique remarquables. Il faut dire aussi que les dirigeants l’ont bien accompagné, malgré les crises qui ont perturbé le club.
Yamen Zelfani, qui a été précédé au club par deux autres Tunisiens, Mohamed Kouki et Nabil Kouki, avait roulé sa bosse dans plusieurs clubs libyens, mauritaniens et saoudiens.
À noter que le Tunisien Irad Zaafouri veille aux destinées de l’autre grand club soudanais Al Hilal, adversaire du Club africain, dimanche prochain, 16 décembre, à Radès, en seizièmes de finale de la Ligue des champions.
H. M.
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