Entre la star de rap K2Rhym et la fille de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, il ne s’agit pas d’une amourette de soirées mondaines ou de couvertures de magazines people, mais d’une vrai histoire d’amour.
Par Imed Bahri
C’est, en tout cas, ce qu’a expliqué le rappeur, lors de son passage hier soir, samedi 22 décembre 2018, dans l’émission ‘‘Dima labes’’, de Naoufel Ouertani, sur la chaîne Attassia.
K2Rhym était si ému de faire cette confession qu’il en a presque écrasé une larme. Avec son look de voyou de quartier, tatoué et habillé de façon voyante et tarabiscotée, cette larme a trahi chez lui une âme endurcie mais réellement amoureuse. À la question de savoir s’il a bien réfléchi avant de nouer une telle relation aux conséquences imprévisibles, sachant que Nesrine Ben Ali est la fille d’un couple honni par les Tunisiens, et s’il ne défie pas ainsi ses concitoyens, la réponse de l’artiste a été d’une franchise pour le moins brutale : «Je défie le monde entier et pas seulement le peuple tunisien».
K2Rhym et Nesrine Ben Ali avec l’ancienne star de football Ronaldinho.
Le Roméo de sa Juliette n’a pas à triompher de l’incompréhension des parents, mais du regard de tout un peuple, lui l’artiste, qui a besoin du public pour vivre et faire vivre son art, ne se défile pas : «Je vous parle avec ma raison et mon cœur. Si je dis une chose, je la fais, et les Tunisiens me connaissent. Je ne recule pas», dit-il. Comme le confessait, dans un autre contexte, l’ex-président Nicolas Sakozy, au début de sa relation avec celle qui deviendra son épouse, Carla Bruni, en s’adressant aux journalistes, heureux et fier à la fois : «Vous l’avez sans doute compris : ma relation avec Carla est sérieuse».
La relation entre K2Rhym et Nesrine Ben Ali est donc sérieuse. Elle date d’un certains temps, dira-t-il, sans préciser la date ou la circonstance de leur rencontre ni comment le charme a opéré ou le coup de foudre a eu raison de ses résistances, lui le garçon endurci qui aime collectionner les conquêtes féminines et multiplier les apparitions aux bras de jeunes femmes relookées, botoxées et délurées. «Je n’ai peur de rien. Je n’ai peur que de ma mère et du jugement de Dieu», lâche-t-il, sur un ton de défi et de résignation.
Le rappeur s’avoue, cette fois, vaincu. Nesrine vaut bien le sacrifice d’un célibat qui n’a que trop duré.
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